Rapport au / Report to:

 

Comité de l'urbanisme et de l'environnement /

Planning and Environment Committee

 

et au Conseil / and Council

 

le 14 octobre 2008 / 14 October 2008

 

Soumis par / Submitted by:  Nancy Schepers and Marian Simulik,

Services d’infrastructure et Viabilité des collectivités /

Infrastructure Services and Community Sustainability

 

trésorière municipale / City Treasurer

 

Personne-ressource / Contact Person: Dixon Weir, Directeur / Director
 Services de l’eau et des eaux usées / Water and Wastewater Services

613-580-2424, x22002 Dixon.Weir@ottawa.ca

 

À l’échelle de la Ville / City-Wide

 

Ref N°:  ACS2008-ISCS-WWS-0025

 

OBJET:          ProjetS de budget de fonctionnement et d’immobilisations 2009 SOUTENUS par les tarifs d’eau et d’eaux usées, prévisions budgétaires 2010 ET 2011 de haut niveau

 

SUBJECT:     2009 WATER AND WASTEWATER RATE-SUPPORTED DRAFT OPERATING AND CAPITAL BUDGETS, high-level 2010 and 2011 buDget forecasts

 

 

RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

 

1.                  Que les projets de budget de fonctionnement et d’immobilisations 2009 soient reçus et déposés à la réunion du 14 octobre 2008 du Comité de l’urbanisme et de l’environnement pour qu’il les étudie ensuite à sa réunion extraordinaire du 29 octobre 2008.

 

2.                  Que soient reçues les prévisions budgétaires 2010 et 2011 soutenues par les tarifs, qui tiennent compte des orientations budgétaires de haut niveau fournies par le Conseil.

 


REPORT RECOMMENDATIONS

 

1.         That the 2009 Operating and Capital Budget Estimates be received and tabled at the meeting of the Planning and Environment Committee to be held on October 14, 2008 for subsequent consideration by the Planning and Environment Committee at a Special Meeting to be held on October 29, 2008; and

 

2.                  That the Rate-supported 2010 and 2011 budget forecasts, which incorporate the high-level budget directions provided by Council be received.

 

 

RÉSUMÉ

 

La version préliminaire des budgets de fonctionnement et d’immobilisation affectés à la prestation des services d’eau potable, de traitement des eaux usées et d’égouts municipaux est présentée au Comité aux fins d’étude comme suite aux directives approuvées par le Conseil le 25 septembre 2008.

 

Le montant brut provisoire des besoins en ressources de fonctionnement de 2009 pour les services d’eau potable comprend 51,8 millions de dollars en coûts directs d’exploitation et 81,2 millions de dollars pour les services non-liés aux Services, dont 60,2 millions sont une contribution versée au fonds de réserve pour immobilisations de gestion de l’eau. En 2009, le besoin net total provisoire en ressources de fonctionnement pour la prestation des services d’eau potable s’élèvera à 45,2 millions de dollars. Ce budget global approximatif augmentera à environ 49,1 millions en 2010 et à 53,1 millions de dollars en 2011.

 

De la même façon, le montant brut provisoire des besoins en ressources de fonctionnement de 2009 pour les services de traitement des eaux usées se compose de 42,3 millions de dollars en coûts directs d’exploitation et de 82,5 millions pour les services non-liés aux Services, dont une contribution de 45,4 millions versée au fonds de réserve pour immobilisations de traitement des eaux usées. En 2009, le besoin net total provisoire en ressources de fonctionnement pour la prestation des services de traitement des eaux usées et des égouts municipaux s’élève à 36,2 millions de dollars. En 2010 et 2011 respectivement, ces besoins budgétaires devraient augmenter à environ 37,9 millions et 39 millions de dollars.

 

Les prévisions budgétaires comprennent une proposition importante : la création du fonds pour la rivière des Outaouais. Cette initiative fournira une évaluation intégrée complète de l’incidence de la ville sur l’environnement et mènera à l’élaboration d’une stratégie à long terme pour réduire l’impact municipal sur la rivière des Outaouais. Le budget de ce programme se chiffre à 139 millions de dollars, dont 73 millions financés par la Ville qui puisera 53 millions des fonds de réserve pour l’eau et les eaux usées. 20 millions de dollars proviendront des réserves pour immobilisations constituées à partir des taxes pour supporter les coûts de réfection des routes associés aux éléments intégrés du programme de cette initiative. Les gouvernements fédéral et provincial se sont tous les deux engagés à verser chacun une somme égale de 33 millions de dollars pour soutenir cette initiative.

 

Le recouvrement des coûts pour ces services s’effectue principalement par le biais de la redevance d’eau et de la surtaxe d’égouts correspondante payée seulement par les citoyens d’Ottawa qui reçoivent le service. Afin de fournir ces services d’une manière soutenable sur le plan financier, le personnel suggère une hausse nette des redevances de 9 % pour 2009 et 2010, et une augmentation de 5 % en 2011. Ces hausses sont identiques aux recommandations relatives à la redevance d’eau et à la surtaxe d’égouts approuvées comme directives budgétaires de haut niveau en 2008 et contenues dans le Plan financier à long terme III. D’autres sources de recettes de moindre importance, par exemple les frais de services contre remboursement des déchets liquides transportés augmenteront selon l’indice des prix à la consommation ou des hausses approuvées antérieurement. En fonction de ces augmentations de redevances, les recettes supplémentaires prévues pour 2009 et 2010 s’élèvent à 46,7 millions de dollars.

 

Après l’approbation du budget 2008, le Conseil a chargé le personnel de s’attaquer à certaines préoccupations connexes; elles se trouvent toutes dans ce rapport.

 

La stratégie de financement des programmes d’eau potable et de traitement des eaux usées s’harmonise avec l’orientation stratégique du Conseil qui consiste à combler le retard pris en matière de remplacement des égouts séparatifs, des égouts pluviaux et des conduites d’eau principales d’ici 2015 et à s’assurer que les infrastructures municipales requises pour toute nouvelle croissance sont construites ou actualisées de façon à répondre aux besoins. La révision et l’établissement d’une évaluation à long terme des coûts, recettes et redevances constituent des éléments importants de cette stratégie. Après l’octroi de l’autorisation budgétaire d’immobilisations en avril 2008, le personnel a commencé à travailler à cette initiative en ayant comme objectif d’être en mesure de satisfaire aux exigences relatives aux méthodes comptables et aux pratiques d’établissement de rapports imposées pour passer au modèle de présentation de rapports du Conseil sur la comptabilité dans le secteur public lors du cycle budgétaire 2010 et pour se conformer à la directive du Programme de délivrance des permis de réseaux municipaux d’eau potable de présenter un plan financier sérieux pour les services de gestion de l’eau potable en juillet 2010.

 

EXECUTIVE SUMMARY

 

The draft Operating and Capital Budgets covering the provision of drinking water, wastewater and municipal drains services is being tabled for Committee’s consideration following the directions that were approved by Council on September 25, 2008.

 

The draft gross 2009 drinking water services operating resource requirements are comprised of $51.8 million in direct operating costs and $81.2 million in non-departmental services of which $60.2 million is a contribution directed to a dedicated Water Capital Reserve Fund. In 2009, the total draft resource net operating requirement to provide drinking water services will be $45.2 million. This approximate overall budget will increase to approximately $49.1 million in 2010 and $53.1 million in 2011.

 


Similarly, in wastewater services, the 2009 draft gross operating resource requirement is comprised of $42.3 million in direct operating costs and $82.5 million in non-departmental services of which $45.4 million is a contribution directed to a dedicated Wastewater Capital Reserve Fund. In 2009, the total draft resource net operating requirement to provide wastewater and drainage services is proposed at $36.2 million. In 2010 and 2011 respectively, these budget requirements are forecast to increase to approximately $37.9 million and $39 million.

 

A major proposal contained within this draft budget is the creation of the Ottawa River Fund. This initiative will provide a comprehensive, integrated assessment of City impacts on the environment, and will result in the development of a long-term strategy to reduce the City’s impact on the Ottawa River. The budget for this program has been established at $139 million with $73 million funding by the City, of which $53 million will be taken from Water and Wastewater Reserves. To cover the road rehabilitation costs associated with integrated program elements of this initiative, $20 million in funds will be taken from tax capital reserves. The federal and provincial governments have provided equal and matching $33 million commitments to support this initiative.

 

The costs for these services are recovered primarily from the water rate and corresponding sewer surcharge paid only by those Ottawa residents receiving the service. In order to provide these services in a financially sustainable manner, staff are proposing net 9% rate increases for 2009 and 2010, and a 5% increase for 2011. These rate increases are the same water rate and sewer surcharge recommendations approved as high-level fiscal directions in 2008 and contained within the Long Range Financial Plan III. Other less significant sources of revenue, such as cost recovery services on hauled liquid waste charges will increase as per CPI or previously approved increases. Based upon these rate increases, it is projected that $46.7 million in incremental revenue will be generated in 2009 and 2010.

 

With the approval of the 2008 budget, Council directed staff to address a number of associated issues, all of which are addressed in this report.

 

The funding strategy for water and wastewater programs support Council’s strategic direction to close the gap on sanitary, storm sewer and watermain replacement by 2015 and to ensure that the City infrastructure required for new growth is built or improved as needed to serve growth. An important element of this strategy is the review and development of a long-term assessment of cost, revenue and rate. With capital authority provided in April 2008, staff have begun working on this initiative with the intent that the resulting work will support the modified accounting and reporting practices as a part of the requirement to move to Public Sector Accounting Board reporting for the 2010 budget cycle, and to comply with the Municipal Drinking Water Licensing requirement for a dedicated Financial Plan for drinking water services in July 2010.

 

 


CONTEXTE

 

La Direction des services de l’eau et des eaux usées a présenté au printemps 2008 son premier budget soutenu par les tarifs. C’est l’une des principales étapes à franchir pour établir une solide assise de la durabilité financière de l’infrastructure de l’eau et des eaux usées. Le Plan financier à long terme III de la Ville précise la durabilité financière dans le contexte de l’administration municipale :

 

« …la capacité d’un gouvernement de gérer ses finances de manière à respecter ses engagements de dépenses actuels et éventuels. Elle garantit que les prochaines générations de contribuables ne feront pas face à une facture impossible à gérer pour les services gouvernementaux fournis à la génération actuelle ».

 

Cette pratique de la préparation du Budget des Services de l’eau et des eaux usées 2009 comprend aussi des directives fiscales de haut niveau pour 2010 et 2011.

 

Aperçu organisationnel – opérationnel

 

Les contributions de la Direction des services de l’eau et des eaux usées à la Ville d’Ottawa et ses résidents sont versées pour la protection de la santé publique, la protection environnementale et l’expansion économique. Voici les principales contributions des services à ces chapitres :

 

Protection de la santé publique :

·        Prestation à la collectivité de l’eau potable sécuritaire, fiable et de qualité élevée.

·        Collecte et transport des égouts pluviaux et sanitaires des résidences, entreprises et propriétés sur le territoire de la Ville.

·        Prestation fiable et appropriée de l’eau potable et de l’infrastructure connexe pour l’extinction des incendies et la protection contre ceux‑ci.

Protection environnementale :

·        Traitement et déversement des égouts sanitaires unitaires et séparés et des déchets liquides acheminés au Centre environnemental R.-O.-Pickard.

·        Traitement et réutilisation avantageuse des biosolides.

·        Traitement et déversement des égouts pluviaux aux installations de traitement des égouts pluviaux de la Ville.

·        Surveillance de la qualité de l’eau en général dans les rivières et ruisseaux d’Ottawa.

Expansion économique :

·        Prestation de services de l’eau, des eaux usées et des égouts pluviaux pour répondre aux besoins actuels et futurs de la collectivité.

·        Offre du Programme municipal de drainage pour soutenir les agroentreprises.

·        Offre d’une structure tarifaire stable et uniforme.

 

La prestation de ces services est fiable, rentable et axée sur les abonnés.

 


Il est entendu que la Direction des services de l’eau et des eaux usées représente souvent la Ville lors de la prestation de nombre de ces services, mais il faut aussi convenir que les connaissances et l’expertise de beaucoup de Services et Directions de soutien en déterminent largement la prestation. Voici quelques‑uns des principaux collaborateurs :

·        Services de l’infrastructure – par l’intermédiaire des Services de gestion de l’infrastructure et de construction.

·        Services d’urbanisme – par l’intermédiaire d’Approbation des demandes d’aménagement, d’Approbation des demandes d’infrastructure, d’Aménagement et Conception communautaires, de Transports et Planification des infrastructures et de la Direction de la viabilité économique et de la durabilité de l’environnement qui fait la prestation de programmes.

·        Services financiers – par l’intermédiaire de Recettes, de Planification financière, de Gestion de l’approvisionnement et des Services de trésorerie.

·        Opérations municipales – par l’intermédiaire de Services aux employés, de Communications et Service à la clientèle, des Services de technologie de l’information et de Gestion des biens immobiliers.

 

Les coûts de fonctionnement pour la prestation de ces services et de nombreux autres sont recouvrés par l’administration et les transferts des coûts. Les budgets de fonctionnement et des services de ces secteurs de service feront l’objet d’un examen au cours de l’examen du budget d’imposition foncière en 2009 et ils ne seront donc pas considérés en détail dans cette description budgétaire. Le transfert des coûts de prestation de ces services est cependant ajouté.

 

 

CONSIDÉRATION

 

La Direction des services de l’eau et des eaux usées comprend quatre divisions : Services de gestion de l’eau potable, Services de traitement des eaux usées et du drainage, Services à la clientèle, Programmes stratégiques et environnementaux. Les Divisions des services de gestion de l’eau potable et de traitement des eaux usées et de drainage donnent des services directs, mais les Divisions des services à la clientèle et des programmes stratégiques et environnementaux donnent les services communs à toute la Direction.

 

 

 

Direction des services de gestion de l’eau et des eaux usées

558,94 ETP

(y compris quatre ETP au bureau du directeur)

 

86,1 M$*

 

Services à la clientèle

89,84 ETP

 

 

9,7 M$

Services de traitement des eaux usées et de drainage

159,32 ETP

 

34,1 M$

Services de gestion de l’eau potable

235,02 ETP

 

38,4 M$

Programmes stratégiques et environnementaux

70,66 ETP

 

3,5 M$

 

*Y compris 0,371 M$ pour le Bureau du directeur

Nota : En dépenses nettes de fonctionnement

Services de gestion de l’eau potable

 

Les Services de gestion de l’eau potable sont cotés parmi les meilleurs producteurs et distributeurs d’eau potable sécuritaire et de qualité élevée dans le monde. Depuis deux ans, l’inspecteur en chef de l’eau potable du ministère de l’Environnement de l’Ontario a déterminé que l’eau potable est d’une qualité exceptionnelle, quatre des six réseaux d’eau de la Ville aynat obtenu la note maximale en matière de qualité de l’eau.

 

La Division traite et distribue 328 millions de litres d’eau potable de haute qualité par jour aux 807 118 abonnés par l’intermédiaire de l’exploitation et de l’entretien de deux usines de purification de l’eau, 14 stations de pompage, neuf réservoirs et plus de 2 660 kilomètres de conduites d’eau principales, 39 960 vannes, 16 770 bornes-fontaines et plus de 200 000 compteurs d’eau. Il y a plus de 100 000 analyses de la qualité de l’eau chaque année dans divers services de laboratoire et la majorité sont faites au laboratoire du Centre environnemental R.-O.-Pickard.

 

Voici les principales orientations stratégiques de la Direction pour la prestation des services de l’eau potable en 2009 :

·        Faire une étude des coûts, tarifs et recettes.

·        Examiner les services en collaboration avec le Conseil, un volet de l’Examen stratégique des Directions.

·        Demander et obtenir le premier permis de réseaux municipaux d’eau potable pour les six (6) réseaux d’eau potable de la Ville d’Ottawa. L’adoption du Plan opérationnel à la fin de 2008 au Conseil constituera une composante majeure de cette demande.

·        Participer à l’accréditation par un tiers à l’externe du Plan opérationnel des Services de gestion de l’eau potable de la Ville, une exigence réglementaire en vertu du nouveau Programme de délivrance des permis de réseaux municipaux d’eau potable de la province.

·        Participer à une initiative d’élaboration organisationnelle – de l’harmonisation stratégique dans toute la Direction.

·        Continuer de contribuer à l’initiative du Plan de protection des sources d’eau des offices de protection de l’eau à la source de Mississippi-Rideau et de Nation Sud – région Raisin.

·        Continuer de participer à l’élaboration d’une stratégie approfondie de gestion des biens.

·        Renouveler le système actuel d’acquisition et de contrôle de données (SCADA) qui sert les deux usines de purification de l’eau, les réseaux de puits collectifs, les stations de pompage et les réservoirs de stockage, et en faire la mise à niveau.

·        Entreprendre un examen pluriannuel des processus de désinfection par l’intermédiaire de l’évaluation du risque microbien.

·        Continuer d’appliquer la stratégie de contrôle des pertes d’eau par l’intermédiaire d’un programme de repérage proactif des fuites.

·        Continuer d’appliquer un système de lecture automatique des compteurs d’eau pour diminuer le coût de la lecture des compteurs et surveiller les caractéristiques de la consommation des abonnés, afin d’améliorer la gestion du réseau.

·        Continuer d’élaborer et d’appliquer la formation pertinente au Plan opérationnel de la Ville, conformément à la Norme de gestion de la qualité de l’eau potable de la province.

·        Continuer d’exposer l’engagement de la Ville envers la conservation de l’eau par l’intermédiaire de l’application de la Stratégie de valorisation de l’eau et du Plan triennal de valorisation de l’eau.

·        Élaborer, obtenir l’approbation du Conseil et appliquer un programme de contrôle des jonctions fautives et le Programme d’entretien des bornes-fontaines privées en réponse à la directive du Conseil et aux recommandations du vérificateur général.

 

Pressions du Budget de fonctionnement – Eau potable

 

Le besoin de fonctionnement net total en 2009 pour la prestation des services de gestion de l’eau potable (y compris les dépenses nettes pour les services à la clientèle et les services environnementaux et stratégiques) est de 45,2 millions de dollars.

 

Les pressions de fonctionnement connexes sont inscrites au tableau suivant :

 

Tableau 1 : Pressions budgétaires – Eau potable

 

Ajustements au budget de base

En milliers de $

Maintien des services actuels

En mil. $

Provinciales – réglementées

 

En mil. $

Croissance

 

 

En mil. $

Nouveaux besoins de fonct.

En mil. $

Économies d’efficience

En mil. $

Frais et redevances des utilisateurs

Pressions du Budget de fonctionnement

 

Bureau du directeur – gestionnaire

-

114

-

-

-

(9)

-

Production

-

921

820

340

30

(260)

-

Distribution

-

636

-

176

218

(30)

(32)

Assurance de la qualité de l’eau

 

111

65

-

-

(88)

 

Services à la clientèle et services environnementaux

et stratégiques

143

551

-

324

27

(208)

(8)

Améliorations de la productivité

-

-

-

-

-

(2 182)

-

Sous-total du fonctionnement

143

2 333

885

840

275

(2 777)

(40)

SOUS-TOTAL

 

1 658

Services non liés aux Services

 

Recettes de la facturation de l’eau

-

-

-

-

-

-

(18 720)

Accumulation de capital

 

17 062

 

 

 

 

 

Transfert des coûts

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total des services non liés aux Services

-

17 062

-

-

-

-

(18 720)

SOUS-TOTAL

 

(1 709)

Pressions totales dans l’ensemble

 

TOTAL

 

 

0

Total par catégorie

143

19 395

885

840

275

(2 777)

(18 760)

 

Voici une explication plus détaillée de ces pressions budgétaires :

 


Ajustements au budget de base : 0,1 million de dollars

 

Maintien des services actuels : 2,33 millions de dollars

 

Provinciales – réglementées : 0,9 million de dollars

·        Dernier élément de l’annualisation complète des coûts de gestion des déchets des usines de purification de l’eau, y compris les augmentations pour les produits chimiques, l’électricité et les redevances supplémentaires pour les égouts.

·        Besoins pour la vérification externe selon la NGQEP

 

Croissance : 0,8 million de dollars

·        Coûts de rémunération liés aux divers coûts pertinents à la croissance, notamment :

o       Services à la clientèle – deux personnes affectées au service à la clientèle pour répondre au nombre croissant de demandes des abonnés

o       Fonctionnement du processus de traitement de l’eau – deux nouveaux postes d’opérateur. La réduction correspondante du temps supplémentaire annule en partie les coûts à la hausse.

o       Programme de réparation et d’entretien du réseau de distribution de l’eau – un travailleur supplémentaire affecté à l’entretien

o       Services de gestion de l’entretien – deux postes supplémentaires

·        Augmentation des coûts d’électricité à cause de l’expansion et des activités améliorées à l’UTE de l’île Lemieux et de l’entrée en service prévue en 2009 de la station de pompage de Leitrim

·        Coût de fonctionnement du parc de véhicules pour soutenir les besoins ci‑dessus

 

Nouveaux besoins de services : 0,3 million de dollars

·        Expansion du programme de contrôle des pertes d’eau – 3 ETP

·        Coût des services d’élimination des graffitis

Économies d’efficience – de productivité en 2009 : (2,8) millions de dollars

·        Affectation en 2009 et progrès réalisé pour atteindre les cibles de productivité – d’efficience en 2010

 

Écarts prévus en fin d’exercice au Budget de fonctionnement pour la gestion de l’eau potable en 2008

 

Le budget net approuvé pour la gestion de l’eau potable en 2008 devrait afficher un surplus de 0,44 million de dollars au total. Ce surplus est réparti surtout dans les catégories suivantes :

 


Rémunération – 1,4 million de dollars :

·        Dotation reportée des postes 2008 approuvés en avril.

·        Le report du projet de LACE a repoussé l’embauche de 4,5 ETP.

Cela n’a pas de répercussions nettes sur le Budget de fonctionnement parce que les coûts de rémunération sont récupérés par autorisation de projets d’immobilisations.

 

Achat de services – 1,8 million de dollars :

·        Les coûts d’électricité et des produits chimiques ont diminué à cause des niveaux de production de l’eau potable plus faibles que prévu. Les niveaux de production en moyenne sont environ 2,5 % moindres que prévu.

·        Le nombre de défaillances prévues des conduites principales d’eau a diminué. En cumul annuel à la fin d’août, on affichait 10 % de moins que la moyenne sur dix ans pour la même période.

·        L’application du Programme de sensibilisation et d’information de la clientèle est reporté de six mois.

·        L’entrée en service de l’installation de gestion des déchets est reportée et les redevances supplémentaires pour les égouts sont donc reportées. Seulement 5 mois sur 12 en coûts de fonctionnement.

·        L’application du programme de lecture automatique des compteurs d’eau est reportée de 12 mois.

 

Dépenses supplémentaires – 0,9 million de dollars :

·        Déneigement des bornes-fontaines à cause des chutes de neige abondantes.

·        Recouvrements moindres que prévu des immobilisations parce que l’application du projet de LACE est reportée.

·        Recettes de la facturation de l’eau – 1,8 million de dollars

·        Déficit prévu des recettes de la facturation de l’eau à cause de la baisse des volumes d’eau facturés.

 

La cible de productivité – d’efficience du fonds pour l’eau potable est de 0,8 million de dollars en 2008. Voici comment la Direction a réalisé une économie d’efficience de 0,5 million de dollars jusqu’à maintenant :

·        Réduction prévue des dépenses pour les produits chimiques et l’électricité à cause de la demande d’eau à la baisse.

·        Diminution des coûts des services professionnels et achetés, du matériel et des approvisionnements.

 

La Direction devrait atteindre sa cible de productivité – d’efficience en 2008.

 

Dans les secteurs où ces hypothèses devraient avoir des répercussions sur le budget des exercices futurs, des réductions ont été obtenues au budget de base et sont énumérées en ajustements en 2008 au tableau 1. Ces modifications représentent environ 0,1 million de dollars en diminutions au budget de base.

 

Selon la politique du Conseil, les surplus ou déficits en fin d’exercice dans les secteurs de services soutenus par les tarifs d’eau sont inscrits au fonds de réserve pour immobilisations. La contribution au fonds de réserve pour immobilisations à l’aide du surplus de 2008 devrait atteindre 0,44 million de dollars en 2009.

 

Budget d’immobilisations 2009

 

Il faut une énorme infrastructure pour faire la prestation d’un niveau de service extrêmement fiable et d’un produit de qualité élevée à chaque résidence et entreprise. La valeur de remplacement des biens pour toutes les installations et l’infrastructure de l’eau potable de la Ville d’Ottawa est actuellement estimée à 6,8 milliards de dollars environ.

 

Il est essentiel de réinvestir continuellement dans cette infrastructure critique pour continuer de faire la prestation de ce service avec fiabilité. Le Budget d’immobilisations est le moyen d’accomplir cette tâche pour la Ville. Le tableau suivant affiche la répartition des évaluations des installations et de l’infrastructure de l’eau, ainsi que la valeur des programmes de travaux d’immobilisations par catégorie cette année. Le total du Budget d’immobilisations 2009 brut pour la gestion de l’eau potable (y compris les besoins des services à la clientèle et des services stratégiques et environnementaux) atteint 89,4 millions de dollars.

 

 

Valeur de remplacement des biens estimée ($ 2008)

(en milliers de $)*

Projets de renouvellement

(en mil. de $)

Réglementées

(en milliers de $)

Croissance

(en mil. de $)

Initiative stratégique

(en mil. de $)

Total

(en mil. de $)

Eau en général

s.o.

6 054 $

780 $

1 150 $

445 $

8 439 $

Installations de traitement de l’eau

630 000 $

7 713 $

-

2 500 $

-

10 213 $

Stations de pompage de l’eau

90 000 $

1 700 $

-

1 200 $

-

2 900 $

Distribution de l’eau

5 970 000 $

34 920 $*

-

32 650 $

-

67 570 $*

Réservoirs d’eau

85 000 $

 

-

-

-

 

Réseaux de puits collectifs

9 000 $

242 $

-

-

-

242 $

Sous-total par catégorie

6 784 000 $

50 639 $

780 $

37 500 $

445 $

89 364 $

 

          *Y compris le volet des services de gestion de l’eau de 11,5 millions de dollars du programme municipal de renouvellement intégré

 

Un engagement annuel d’un million de dollars pour un programme de remplacement des conduites en plomb est contenu dans les sommes affectées aux immobilisations de ce budget. Selon une directive du Conseil et un résumé dans le rapport ACS2008-PWS-WWS-0022-IPD distribué auparavant sous couverture distincte, le personnel a réexaminé le concept d’un programme accéléré de remplacement des conduites en plomb. Le Programme de contrôle de la corrosion de la Ville comprend :

·        le traitement de l’eau, y compris les processus de contrôle de la corrosion, conformément aux lignes directrices fédérales et aux normes provinciales,

·        le remplacement automatique constant des conduites en plomb de la Ville, un volet des projets de remplacement des conduites d’eau principales et de la stratégie de gestion des biens,

·        le programme annuel de remplacement des conduites en plomb d’un million de dollars lancé par les abonnés,

·        l’information et la formation continues des abonnés,

et le personnel recommande que ce programme donne un excellent niveau de service approprié. Le personnel continuera d’être très engagé dans la recherche constante et le changement réglementaire, et il informera le Conseil et le public de tous les changements importants dans chaque secteur.

 

Services de traitement des eaux usées et de drainage

 

La Division maintient 2 350 kilomètres d’égouts sanitaires, 145 kilomètres d’égouts unitaires, 1 870 kilomètres d’égouts pluviaux, 186 000 branchements de service et 56 000 puisards. Elle exploite et maintient aussi 77 stations de pompage des eaux pluviales et des eaux usées et 194 installations de gestion des eaux pluviales.

 

La Division exploite et maintient le Centre environnemental Robert O. Pickard (CEROP) qui traite plus de 150 milliards de litres d’eaux usées par année et surveille la réutilisation avantageuse de plus de 42 000 tonnes de biosolides.

 

La Division fait la gestion du programme municipal de drainage, surtout pour soutenir la collectivité en milieu rural, et elle entretient 1 200 kilomètres de drains.

 

Voici les grandes orientations stratégiques de la Direction pour les services de traitement des eaux usées et de drainage en 2009 :

·        Orienter l’élaboration d’un modèle hydraulique intégré approfondi pour la rivière des Outaouais.

·        Procéder à un examen des services avec le Conseil, un volet de l’Examen stratégique des Directions.

·        Préparer et présenter le premier rapport annuel sur la conformité environnementale.

·        Participer à l’initiative d’élaboration organisationnelle – d’harmonisation stratégique.

·        Élaborer un système de gestion de la qualité des services de traitement des eaux usées.

·        Activer les trois premiers régulateurs du programme de contrôle en temps réel.

·        Faire une étude des coûts, tarifs et recettes.

·        Continuer de participer à l’élaboration d’une stratégie approfondie de gestion des biens.

·        Examiner et optimiser davantage tous les programmes d’entretien.

·        Évaluer et, au besoin, appliquer une nouvelle surveillance du débit aux structures critiques de dérivation et aux regards d’égout du réseau de collecte des eaux usées.

·        Continuer de réinvestir dans les usines de traitement, les stations de pompage et les installations de gestion des eaux pluviales.

·        Continuer de réutiliser avantageusement les biosolides tirés du traitement des eaux usées.

·        Continuer de collaborer étroitement avec les offices de protection locales et d’autres organismes de réglementation pour améliorer la prestation de l’entretien des drains municipaux et la formulation de procédures et pratiques exemplaires.

·        Continuer d’apporter une aide opérationnelle aux principaux programmes de travaux d’immobilisations.

 

Pressions du Budget de fonctionnement – Eaux usées

 

Le besoin net du Budget de fonctionnement total en 2009 pour la prestation des services de traitement des eaux usées (y compris les dépenses pour les services à la clientèle et les services stratégiques et environnementaux) atteint 36,2 millions de dollars.

 

Les pressions de fonctionnement connexes sont inscrites au tableau suivant :

 

Tableau 2 : Pressions budgétaires – Eaux usées

 

 

Ajustements 2008

 

En milliers de $

Maintien des services actuels

 

En mil. de $

Prov. – régl.

 

En mil. de $

Crois-sance

 

En mil. de $

Nouveaux services

 

En mil. de $

Nouvelles écono-mies d’effi-cience

En mil. de $

Frais et rede-vances des utili-sateurs

Pressions du Budget de fonctionnement

Bureau du gestionnaire

-

7

-

-

-

-

-

Traitement des eaux usées

-

616

496

-

-

(75)

(2)

Collecte des eaux usées

-

771

-

200

10

(60)

-

Traitement des eaux pluviales

-

32

-

8

25

(180)

-

Drainage municipal

-

50

-

-

-

-

-

Génie opérationnel

-

33

-

-

186

-

-

Services à la clientèle – services stratégiques et environnementaux

502

245

(653)

101

-

(253)

(118)

Améliorations de la productivité

-

-

-

-

-

(3 079)

-

Sous-total du fonctionnement

502

1 754

(157)

310

221

(3 646)

(120)

SOUS-TOTAL

 

(1 136)


 

Services non liés aux Services

Recettes tirées des redev. supp. pour les égouts

-

-

-

-

-

-

(6 583)

Accumulation de capital

 

7 720

 

-

-

-

 

Transfert des coûts

 

 

 

-

-

-

 

Sous-total des services non liés aux Services

-

7 720

-

-

-

-

(6 583)

 

SOUS-TOTAL

 

1 137

Pressions totales dans l’ensemble

TOTAL

 

 

0

Total par catégorie

502

9 474

(157)

310

221

(3 646)

(6 703)

 

 

Voici une explication plus détaillée de ces pressions budgétaires :

 

Ajustements au budget de base : 0,5 million de dollars

·        Diminution des recettes tirées de l’utilisation des égouts à cause d’une réduction du volume de déchets liquides transportés au CEROP.

 

Maintien des services actuels : 1,8 million de dollars

 

Provinciales –  réglementées : (0,2) million de $

·        Dernier élément de l’annualisation complète des coûts de fonctionnement des usines de traitement des eaux usées pour les déchets qui arrivent aux usines de traitement de l’eau, y compris les augmentations pour les produits chimiques, l’électricité et les redevances supplémentaires pour les égouts

 

Croissance : 0,3 million de dollars

·        Coûts de rémunération liés aux divers coûts pertinents à la croissance, notamment :

o       Programme de réparation latérale des égouts – services à la clientèle – conversion de deux postes temporaires en postes permanents à plein temps – aucune répercussion financière sur le budget

o       Programme d’entretien du réseau de collecte des eaux usées – deux nouveaux membres du personnel de l’entretien

o       Services de laboratoire – un technologue de laboratoire supplémentaire

o       Gestion de projet – un étudiant supplémentaire – 0,33 ETP

o       Coûts de fonctionnement du parc de véhicules pour soutenir les besoins ci‑dessus

·        Coûts de fonctionnement supplémentaires pour la nouvelle station de pompage aux Plaines Lebreton

 

Nouveaux besoins de services : 0,2 million de dollars

·        Élaboration et application d’un système de gestion de la qualité – 2 nouveaux ETP

·        Coûts des services d’élimination des graffitis

 

Économies de productivité – d’efficience en 2009 : (3,6) millions de dollars

·        Affectation en 2009 et progrès réalisé pour atteindre les cibles de productivité – d’efficience en 2010

 

Écarts prévus en fin d’exercice au Budget de fonctionnement pour le traitement des eaux usées en 2008

 

Le budget net approuvé pour le traitement des eaux usées en 2008 devrait afficher un déficit de 167 000 $ au total. Voici les catégories des secteurs les plus importants qui affichent un surplus :

 

Rémunération : 1,1 million de dollars :

·        Dotation reportée des postes 2008 approuvés en avril

 

Achat de services et de matériel : 0,7 million de dollars

·        Le report de l’entrée en service du digesteur et de la gestion des déchets à l’usine de traitement de l’eau a permis d’éviter des coûts de fonctionnement pour l’électricité, les produits chimiques et l’élimination des biosolides

 

Recouvrements : (0,77) million de dollars :

·        Le report de l’entrée en service du digesteur a réduit les recouvrements des redevances supplémentaires pour les égouts tirées du traitement de l’eau.

 

Recettes : (1,2) million de dollars :

·        Les quantités de déchets liquides transportés au CEROP sont moindres que prévu

·        Les recettes tirées des redevances supplémentaires pour les égouts sont moindres parce que les recettes de la facturation de l’eau sont moins importantes que prévu.

 

Au chapitre des recettes tirées des déchets liquides transportés, le budget de base 2009 a diminué de 502 000 $, ce qui est inscrit ainsi au document du budget : Ajustements des recettes 2009, Ajustements apportés au budget de base.

 


Économies de productivité – d’efficience en 2008

 

La cible des économies de productivité – d’efficience du fonds pour les égouts est de 1,089 M$. La Direction a réalisé des économies d’efficience de 0,75 M$ jusqu’à maintenant, comme suit :

 

·        Coût de transport des biosolides moindre et réduction de l’utilisation avantageuse d’environ 1 852 tonnes humides à l’aide d’un processus concurrentiel axé sur le rendement.

·        Diminution des coûts de fonctionnement pour les activités de traitement des eaux usées à cause de l’expansion de la capacité du digesteur au Centre environnemental R.-O.-Pickard.

·        Diminution des coûts du matériel, des approvisionnements et des services professionnels et achetés.

·        Diminution au programme de drainage – deux inspecteurs saisonniers.

 

La Direction devrait atteindre sa cible de productivité – d’efficience en 2008.

 

Selon la politique du Conseil, les surplus ou déficits en fin d’exercice dans les secteurs des services soutenus par les tarifs pour le traitement des eaux usées sont inscrits au fonds de réserve pour immobilisations de traitement des eaux usées. La diminution en 2009 inscrite au fonds de réserve pour immobilisations de traitement des eaux usées découlant du déficit en 2008 devrait être de 0,167 million de dollars.

 

Budget d’immobilisations 2009

 

L’infrastructure est essentielle à la prestation continue des services de traitement des eaux usées, des eaux pluviales et de drainage municipal. La valeur des biens pour l’ensemble de l’infrastructure et des installations de traitement des eaux usées est estimée à 9,2 milliards de dollars. Il faut réinvestir constamment dans cette infrastructure pour garantir la prestation appropriée de ces services.

 

Aux fins de la gestion des biens, le Budget d’immobilisations 2009 est élaboré en cinq (5) secteurs de services distincts, chacun représentant une catégorie particulière d’installations ou d’infrastructures, et chacun ayant sa propre stratégie de renouvellement et de réinvestissement. Le total du Budget d’immobilisations 2009 brut pour le traitement des eaux usées (y compris les besoins des services à la clientèle et des services stratégiques et environnementaux) atteint 91,4 millions de dollars. La répartition des évaluations de l’infrastructure et des installations de traitement des eaux usées, ainsi que la valeur des programmes de travaux d’immobilisations par catégorie cette année sont inscrites au tableau suivant :


 

 

 

Valeur de remplacement des biens estimée ($ 2008)

(en milliers de $)*

Projets de renouvellement

(en mil. de $)

Réglementées

(en mil. de $)

Croissance

(en mil. de $)

Initiative stratégique

(en mil. de $)

Total

(en mil. de $)

Eaux usées en général

s.o.

1 104 $

950 $

297 $

-

2 351 $

Installations de traitement des eaux usées

1 080 000 $

9 773 $

1 940 $

4 800 $

-

16 513 $

Collecte des eaux usées et des eaux pluviales

7 950 000 $

70 346 $*

-

500 $

-

70 846 $*

Installation de traitement des eaux pluviales

160 000 $

500 $

-

858 $

-

1 358 $

Drains municipaux

s.o.

-

330 $

-

-

330 $

Sous-total par catégorie

9 190 000 $

81 723 $

3 220 $

6 455 $

-

91 398 $

 

         *Y compris le volet des services de traitement des eaux usées de 27,3 millions de dollars du programme municipal de renouvellement intégré

 

Un nouveau fonds pour la rivière des Outaouais est inscrit au programme des immobilisations cette année. Le tableau suivant illustre la source des contributions au fonds et le plan des dépenses connexes année par année.

 

Fonds pour la rivière des Outaouais

 

 

2009

(en mil. de $)

2010

(en mil. de $)

2011

(en mil. de $)

2012

(en mil. de $)

2013

(en mil. de $)

TOTAL

(en mil. de $)

Fédérales

6 250 $

7 083 $

7 083 $

6 917 $

5 667 $

33 000 $

Provinciales

6 250 $

7 083 $

7 083 $

6 917 $

5 667 $

33 000 $

Eaux usées

6 250 $

7 084 $

7 084 $

6 917 $

5 667 $

33 000 $

Eau

500 $

5 000 $

5 000 $

5 000 $

4 500 $

20 000 $

Taxes – chemins

500 $

5 000 $

5 000 $

5 000 $

4 500 $

20 000 $

Total

19 750 $

31 250 $

31 250 $

30 750 $

26 000 $

139 000 $

 


 

L’objet de ce programme est de réduire les répercussions municipales dans la rivière des Outaouais. Les principaux travaux d’immobilisations pour lesquels une autorisation de projet a été demandée comprennent les suivants en 2009 :

 

·        Projet de contrôle en temps réel, régulateurs à l’ouest – Dernier élément de 10 millions de dollars de la stratégie dans l’ensemble.

·        Surveillance des exutoires critiques – Cette affectation de 5 millions de dollars permettra d’évaluer et d’appliquer la surveillance en temps réel d’un nombre de structures de dérivation critique qui ne seront pas surveillées dans le cadre du contrôle en temps réel.

·        Programme intégré de séparation des égouts – Autorisation d’immobilisations supplémentaires de 2 millions de dollars pour avancer les projets de séparation.

·        Dispositifs de contrôle d’admission – Autorisation d’immobilisations de 1,8 million de dollars pour installer des dispositifs de contrôle d’admission dans le réseau de collecte.

 

Les gouvernements fédéral et provincial se sont engagés à verser chacun 33 millions de dollars à ce programme pour soutenir cette initiative importante.

 

Le personnel a déjà commencé à élaborer une stratégie à plus long terme visant à protéger la rivière des Outaouais. Le personnel reviendra au Conseil à la fin de 2008 avec un rapport d’étape provisoire sur cette initiative visant à donner des estimations à l’échelon conceptuel des avantages et des coûts des améliorations accélérées ou autres des services de collecte des égouts unitaires, de séparation des égouts, de collecte et du traitement des eaux pluviales, du traitement des eaux usées et de la surveillance des répercussions environnementales. Le personnel présentera au printemps 2009 un programme pluriannuel approfondi à la considération du Conseil.

 

Évaluation des fonds de réserve et établissement des tarifs

 

Il est important que les services de l’eau et des eaux usées considèrent à long terme les dépenses d’immobilisations nécessaires pour garantir la prestation d’un service fiable. Cet examen tient compte de nombre d’éléments, y compris les besoins de dépenses, les sources de recettes éventuelles comparativement à l’abordabilité des services dans l’ensemble.

 

Les prévisions pluriannuelles des dépenses d’immobilisations nettes nécessaires dans chaque secteur de services sont affichées aux graphiques suivants.

Text Box:


Programme d’immobilisations total pour l’eau    Programme d’immobilisations total pour les eaux usées

 
Comparativement aux prévisions des immobilisations du Plan financier à long terme III, voici les besoins d’immobilisations bruts proposés :

 

Eau potable

·        Plan d’immobilisations sur dix ans du PFLT III – 822,2 millions de dollars

·        Plan d’immobilisations du Budget 2008 soutenu par les tarifs – 788 millions de dollars

·        Text Box:  Plan d’immobilisations proposé du Budget 2009 soutenu par les tarifs – 931 millions de dollars

 

 

 

 


Eaux usées

·        Plan d’immobilisations sur dix ans du PFLT III – 1 042 millions de dollars

·        Plan d’immobilisations du Budget 2008 soutenu par les tarifs – 825 millions de dollars

·        Plan d’immobilisations proposé du Budget 2009 soutenu par les tarifs – 850 millions de dollars

 

Les dépenses d’immobilisations sur dix ans dans le document du PFLT III présentent les besoins d’immobilisations 2007-2016 et le présent budget couvre la période 2009‑2018.

 

Fonds de réserve pour la gestion de l’eau et des eaux usées

 

Dans le PFLT III, le financement par emprunt a servi à financer la croissance à long terme liée à des projets et à d’autres travaux d’immobilisations qui avantageraient les utilisateurs futurs du réseau de services publics. Cette stratégie continue d’être appliquée à la gestion des fonds de réserve. Des exemples de projets d’immobilisations dans cette catégorie de financement comprennent l’expansion de l’UTE de l’île Lemieux actuellement en cours et l’expansion à venir du Centre environnemental R.-O.-Pickard.

 

Lorsque le Conseil a approuvé le Budget 2008 soutenu par les tarifs, il a aussi approuvé le recours au financement par emprunt pour les projets qui avantagent de multiples générations d’abonnés des services de l’eau et des eaux usées. Ces types de projets sont semblables aux projets du genre « légués » approuvés pour financement par emprunt dans la structure financière du Conseil. Le personnel recommande que cette source de financement soit limitée aux projets surtout liés à la fiabilité accrue de la prestation des services. Voici des exemples de projets d’immobilisations à long terme approuvés en 2008 pour ce genre de financement : projet de conduites d’eau principales 1W/2W, station de pompage d’eau 2W et projets de conduites d’alimentation principales 2W/2C. Le personnel propose que les projets du fonds de la rivière des Outaouais soient financés à l’aide de cette source.

 

L’examen sur dix ans des contributions annuelles prévues aux fonds de réserve pour immobilisations, les besoins de financement prévus du programme d’immobilisations et les soldes annuels qui en découlent à chacun des fonds de réserve pour l’eau et les eaux usées sont affichés aux graphiques suivants.

 

Prélèvement pour immobilisations    Contribution imputable à l’exercice et intérêt    Solde du fonds de réserve

 


Recettes

 

Il y a diminution constante de la consommation d’eau depuis cinq ans comme le mentionne le Rapport annuel 2007 de la Ville d’Ottawa.

 

Consommation annuelle d’eau par personne en litres

La consommation d’eau par personne a diminué de 9,3 % pour passer de 414,9 litres à 376,2 litres entre 2006 et 2007 et la tendance favorable se maintient. La consommation d’eau par personne en 2007 a diminué de 22 % comparativement à 2003. La réduction est due en partie au succès du Programme Econeau qui incite les résidents à faire preuve de responsabilité lorsqu’ils consomment l’eau potable. Le Programme de réduction des pertes d’eau qui cible les fuites dans le réseau de distribution de l’eau de la Ville contribue aussi à la réduction de la consommation de l’eau par personne dans l’ensemble.

481,9   444,7   437,8   414,9   376,2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2003    2004    2005    2006    2007

 

 

Source : Rapport annuel 2007

 

La consommation de l’eau à la baisse a des répercussions directes sur les recettes tirées de l’eau et des eaux usées. Une tendance à la baisse dans la production de l’eau depuis cinq ans a diminué les recettes et une explication est donnée au graphique suivant. La production et la facturation moyennes de l’eau ont diminué régulièrement entre 2003 et 2007. Il ne faut pas oublier que les données sur la production en 2008 reflètent la période du 1er janvier au 30 septembre et il faut donc considérer avec prudence la tendance affichée.

prod. moyenne     vol. moyen facturé               facturation $ (an)                  heure de pointe    maximum par jour

 

 
 

 

Étude des coûts, recettes et tarifs

 

Les réseaux de l’eau, des égouts sanitaires et pluviaux de la Ville sont financés surtout à l’aide d’un ensemble de redevances d’aménagement, de tarifs d’eau et de redevances supplémentaires correspondantes pour les égouts. À l’occasion, et le fonds pour la rivière des Outaouais est une initiative du genre, des dirigeants de niveaux plus élevés au gouvernement attribuent des fonds aux municipalités pour certains programmes.

 

Conformément aux exigences de la Loi sur la salubrité de l’eau potable, la Direction a entrepris une étude des coûts, recettes et tarifs qui examinera les plans actuels de recouvrement complet des coûts pour la prestation des services de gestion de l’eau et des eaux usées. Des éléments importants qui contribuent à cette stratégie de recouvrement des coûts sont le Règlement sur les redevances d’aménagement à renouveler, ses projets pertinents à la croissance, les plans de gestion des biens des services de gestion de l’eau et des eaux usées, ainsi que les modifications à apporter aux rapports sur les biens d’immobilisations tangibles exigées par la province.

 


Cette étude examinera aussi les stratégies de financement à long terme de la Ville, y compris le tarif de l’eau, la redevance supplémentaire pour les égouts, la structure, ainsi que les tendances actuelles et prévues de la consommation des abonnés mentionnées auparavant. À l’aide de cette information, le personnel préparera une stratégie de financement sur six ans, compte tenu des besoins d’investissement des 50 prochaines années. Les résultats provisoires de l’étude feront l’objet d’un rapport en 2009 et les recommandations définitives seront déposées au cours du premier trimestre en 2010. Après avoir obtenu l’approbation du Conseil en 2010, le chapitre sur le service de l’eau potable du plan financier sera remis aux ministères de l’Environnement et des Affaires municipales et du Logement en juillet 2010, ce qui constitue le dernier élément exigé du programme de permis de réseaux municipaux d’eau potable.

 

La protection des sources d’eau est un volet important de la garantie de prestation durable du service de gestion de l’eau. L’important travail de planification de la protection des sources d’eau que dirigent les offices de protection de l’eau à la source de Mississippi – Rideau et de Nation Sud – région Raisin ne sera probablement pas intégré dans ce premier plan financier parce que l’élaboration de ces plans ne sera pas achevée d’ici juillet 2010, date réglementée de la première présentation du Plan financier de la Ville. Le personnel élaborera cependant ces plans financiers en en tenant compte et il a l’intention de pouvoir intégrer dans le Plan tous les coûts éventuellement identifiés d’application des plans de protection des sources lorsqu’ils seront connus, probablement en 2012.

 

Comparaison avec d’autres municipalités en Ontario

 

Comparaison des coûts de fonctionnement

 

L’Initiative d’analyse comparative des services municipaux de l’Ontario (IACSM) a été lancée pour permettre aux municipalités d’améliorer les services après comparaison avec d’autres prestateurs de services municipaux. L’organisme publie chaque année un rapport à la disposition de tous les participants, dont la Ville.

 

Voici les résultats tirés de la plus récente version du Rapport annuel 2007 de l’IACSM.

 

Dans le secteur du service de gestion de l’eau potable, les mesures de rendement de l’IACSM comprennent ce qui suit :

1.   Coût du traitement d’un mégalitre d’eau potable :

·        Résultat d’Ottawa en 2007 – 191 $

·        Médiane pour l’Ontario – 226 $

Considération : Ottawa se compare très favorablement à d’autres municipalités de taille et d’âge semblables.

 

2.   Coût de distribution de l’eau potable par kilomètre de conduites :

·        Résultat d’Ottawa en 2007 – 7 328 $

·        Médiane pour l’Ontario – 7 677 $

Considération : Ottawa se situe sous la médiane pour l’Ontario dans l’ensemble dans une proportion de 4,5 %. Elle se compare de très près à des municipalités de taille et d’âge semblables, notamment, Hamilton et London.

 

Dans le secteur du service de traitement des eaux usées, des mesures de rendement semblables de l’IACSM comprennent ce qui suit :

1.   Coût annuel du traitement des eaux usées et de l’élimination des biosolides qui en découlent par kilomètre de conduites :

·        Résultat d’Ottawa en 2007 – 140 $

·        Médiane pour l’Ontario – 262 $

Considération : Ottawa se compare très favorablement à des municipalités de taille et d’âge semblables surtout à cause de l’efficience du Centre environnemental R.-O.-Pickard. Ce centre est muni d’un système SCADA perfectionné, de processus optimisés dans les sections, d’un système de gestion de l’énergie hors pair et il est doté d’un personnel hautement qualifié et formé.

2.   Coût annuel de la collecte des eaux usées par kilomètre de conduites :

·        Résultat d’Ottawa en 2007 – 5 852 $

·        Médiane pour l’Ontario – 5 701 $

Considération : Ottawa se situe au‑dessus de la médiane pour l’Ontario dans une proportion de 3 %. Le niveau de service et l’engagement des ressources financières et humaines dans ce secteur devrait faire l’objet d’un examen important en 2009.

 

Les comparaisons de l’IACSM indiquent en général que la prestation des services aux résidents d’Ottawa est rentable comparativement à des prestateurs de services de taille semblable en Ontario.

 

Comparaison des augmentations tarifaires

 

Les municipalités en Ontario, au Canada et en Amérique du Nord ont du mal à continuer de faire la prestation d’un service de niveau élevé, compte tenu des attentes à la hausse des abonnés, de la surveillance et des règlements plus stricts des administrations publiques et de la difficulté de maintenir une infrastructure énorme et vieillissante. Toutes les municipalités doivent augmenter les recettes pour répondre à ces demandes.

 

Étant donné un système diversifié de tarifs, frais et redevances dans la province, il est malheureusement difficile de comparer les redevances réelles entre les municipalités. La meilleure solution de rechange consiste donc à comparer les augmentations selon les tarifs ou les redevances.

 

Voici une liste des augmentations des tarifs de l’eau ou des tarifs mixtes en 2009 qui ont été proposées ou acceptées dans des municipalités de taille semblable en Ontario.

 


Taux comparatifs des services de gestion de l’eau et des égouts

 

 

Eau potable

Eaux usées

Ottawa

9 %

Toronto

9 %

Peel

9 %

4 %

Durham

8,8 %

10,2 %

London

8 %

9 %

Source : Commissaires des travaux publics régionaux de l’Ontario – Taux comparatifs des services de gestion de l’eau et des égouts

 

Les augmentations tarifaires proposées à Ottawa sont en général très semblables à celles de municipalités de taille semblable en Ontario.

 

Directives du Conseil en 2008

 

Le Conseil municipal a approuvé les estimations des Budgets de fonctionnement et d’immobilisations 2008 en mars 2008, compte tenu des recommandations suivantes :

 

1. « Que les droits à verser pour le changement de nom d’un compte d’eau soient supprimés et que le tarif d’eau et d’eaux usées soit ajusté en conséquence. »

 

Les frais de changement de nom ont été éliminés et le tarif a été ajusté le 1er mai 2008.

 

2. « Que le directeur municipal recherche dans les budgets de 2009 et 2010 des possibilités de rationaliser les services et les processus, de manière à éviter toute possibilité de chevauchement et de double emploi entre tous les fournisseurs de services de la Direction des services de l’eau et des eaux usées (services publics, travaux publics, services généraux) et qu’il remette au Comité ses recommandations, notamment les commentaires du vérificateur général. »

 

Le Conseil a approuvé en mai 2008 un processus d’examen et de planification axée sur les résultats visant à améliorer la réalisation des objectifs stratégiques et des activités municipales intitulé Examens stratégiques des Directions (ESD). La Direction des services de l’eau et des eaux usées déposera son premier rapport sur cette initiative au Comité plénier le 26 novembre 2008.

Outre cette initiative générale d’ESD, la Direction procède à diverses initiatives visant à déterminer s’il y a un ensemble approprié de services et d’autorisations, et à le confirmer. Elles comprennent :

 

a) Un examen de l’harmonisation organisationnelle avec un consultant à l’externe pour évaluer la capacité de la Direction de respecter ses critères fondamentaux de prestation de services.

b)      Une initiative dans tout le Service pour collaborer avec les Services aux employés, afin de garantir un ensemble compatible, complémentaire et efficace de services du Service et du Centre d’expertise.

c)      L’élaboration d’une évaluation de la prestation stratégique des services ciblée sur la Direction.

 

L’application de la recommandation à élaborer à partir de toutes ces initiatives garantira que la directive du Conseil est considérée.

 

3. « Que la hausse de la redevance d’eau pour les ménages d’Ottawa qui ne sont pas soumis à une surtaxe d’égout soit introduite progressivement sur trois ans, selon la méthode jugée la plus rentable par les Services financiers, et que la perte de recettes en redevances d’eau qui en résultera, de 174 000 $ en 2008 et de 88 000 $ en 2009, soit couverte par une réduction de la participation au capital. »

 

La programmation de l’introduction progressive de l’augmentation du tarif d’eau pour les ménages qui ne sont pas branchés aux égouts sanitaires sera appliquée d’ici à la fin d’octobre pour la facturation courante. Un crédit rétroactif au 1er mai sera attribué à chaque compte pour la facturation précédente de l’eau. Le crédit équivalent en 2008 pour l’introduction progressive en 2008 est de 18,37 % des redevances pour l’eau. Le crédit sera de 9,19 % de la redevance pour l’eau en 2009. Le crédit sera ensuite éliminé en 2010 à la fin de la période d’introduction progressive.

 

4.  Le Conseil a approuvé les prévisions budgétaires 2009 et 2010 soutenues par les tarifs, compte tenu de l’examen des services administratifs à entreprendre dans le cadre des examens des tarifs de l’eau et des eaux usées.

 

Ce budget provisoire a été élaboré selon un examen complet de ces services administratifs.

 

5.  Le Conseil a aussi approuvé en 2008 l’établissement de réserves distinctes pour le parc automobile des Services de l’eau et les eaux usées et la modification du fonds de réserve du parc de véhicules de la Ville, afin de réorienter l’amortissement du parc dans les réserves appropriées.

 

Le Conseil municipal a adopté les règlements nos 138-2008 et 139-2008 le 23 avril 2008 et les sommes appropriées ont été transférées du fonds de réserve du parc de véhicules municipal au nouveau fonds de réserve.

 

CONCLUSION

 

L’objet du présent rapport est d’obtenir du Comité et du Conseil l’approbation des estimations provisoires des Budgets de fonctionnement et d’immobilisations 2009 soutenus par les tarifs pour les services de gestion de l’eau et des eaux usées et les prévisions budgétaires 2010 et 2011.

 

CONSULTATION

 

Il y aura consultation pendant le dépôt du rapport et avec les délégations à la réunion spéciale du Comité de l’urbanisme et de l’environnement le 29 octobre 2008.

 

 

RÉPERCUSSIONS JURIDIQUES

 

Règlement sur le plan financier – CCSP.

 

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES

 

Les répercussions financières sont identifiées dans le rapport.

 

Du point de vue du budget dans l’ensemble, le tableau ci‑dessous révèle que l’augmentation budgétaire proposée vise à affecter davantage de fonds au renouvellement des immobilisations et au maintien de l’infrastructure actuelle. En 2009 en fait, environ 8 % de l’augmentation tarifaire proposée est attribuée aux programmes d’immobilisations et moins de 1 % est affecté aux augmentations pour le fonctionnement. Remarquez ci‑dessous que cette tendance continue en 2010 et 2011.

 

Affectation des augmentations tarifaires annuelles entre les pressions de fonctionnement et d’immobilisations

 

 

Fonctionnement

Immobilisations

Total

2008

2 %

7 %

9 %

2009

<1 %

8 %

9 %

2010

2 %

7 %

9 %

2011

2 %

3 %

5 %

 

Il est aussi important de comprendre les répercussions de ces augmentations tarifaires proposées sur les coûts de la prestation des services aux abonnés. Afin d’élaborer ces prévisions, le personnel a examiné les dossiers des abonnés résidentiels individuels qui obtiennent des services de gestion de l’eau et des eaux usées. Selon les dossiers de facturation de la Ville, les abonnés résidentiels consomment en moyenne 0,60 m3/jour ou 220 m3 d’eau potable par année. Selon les tarifs recommandés dans ce rapport, voici les coûts annuels d’un propriétaire résidentiel en moyenne :

 

 

2008

2009

2010

2011

Volume (m3/an)

220

220

220

220

Augmentation en %

9 %

9 %

9 %

5 %

Coût

510,65 $

556,61 $

606,71 $

637,04 $

Augmentation en $

 

45,96 $

50,10 $

30,34 $

 

DOCUMENTATION DE SOUTIEN

 

Document 1 – 2000 Draft Operating and Capital Budgets – Rate Supported Programs

                        http://www.ottawa.ca/city_hall/budget/budget_2009/index_en.html

SUIVI

 

Les budgets seront modifiés selon les délibérations et les mesures adoptées au Conseil.


2009 WATER AND WASTEWATER RATE – SUPPORTED DRAFT OPERATING AND CAPITAL BUDGETS, HIGH-LEVEL 2010 AND 2011 BUDGET FORECASTS

PROJETS DE BUDGET DE FONCTIONNEMENT ET D'IMMOBILISATIONS 2009 SOUTENUS PAR LES TARIFS D'EAU ET DES EAUX USÉES, PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES 2010 ET 2011 DE HAUT NIVEAU

ACS2008-ICS-WWS-0025                                   CITY WIDE/À L'ÉCHELLE DE LA VILLE

 

Ray Kostuch, Office of the Auditor General, provided an overview of the findings of the City Water Rate Audit, the purpose of which was to review the rate charged to Russell Township (to where service has recently been extended).  It was determined this rate charge does reflect all currently known costs.  It was also discovered that some water related expenditures are unknown, including source water protection and long-term asset requirements for the City.  Reserve balances were found to be low, prompting the recommendation that once asset management studies are completed, that the water rate be adjusted to full cost recovery.  Alternatives to metre size, as they relate to the Fire Protection Charge, were also discussed (such as basing the charge on property value assessments).

 

Chair Hume inquired about the reserve fund balance; he asked that they expand on their finding.  Mr. Kostuch explained that although the reserves are expected to be $50 million in another decade, the current amount is far less. He concurred that the City must pay heed to the declining reserve fund balance.

 

With respect to source water protection, Mr. Kostuch explained that the original provincial legislation (which never passed) would have articulated full-cost recovery; however, despite some regulations put into effect to guide municipalities, the legislation makes reference to full cost recovery but not in the same sense as the original legislation.

 

Councillor Bellemare commented on the management response to Recommendation 1 in the Auditor General’s report (a comprehensive cost revenue and rate study). He questioned why completion of the study is not anticipated before April 2010.  Dixon Weir, Director of Water and Wastewater Services, explained that the due date was established by the financial plan, under which the City must submit its first six-year plan to the Province by July 2010.

 

Dale Harley, National Capital Heavy Construction Association, spoke in support the staff report and recommendations.  In a National Capital Heavy Construction Association poll, it was evident that taxpayers support the City investing in core infrastructure renewal, as watermains and sewers were in the top four priorities, which also included roads and bridges.

 

Chair Hume asked Mr. Harley to expand on the public opinion poll findings, with respect to infrastructure investment. Mr. Harley explained the survey involved over 400 households, conducted between October 14 and 17, 2008.  It is a significant poll, with a margin of error plus or minus five per cent, 19 times out of 20.  Respondents were advised of the two per cent capital tax levy, introduced by Council last year, and then were asked to express if more or less should have been spent on various types of capital investments.  Mr. Harley opined that the findings give evidence that taxpayers recognize the importance of investing in the significant resources that the City already has, in order to ensure that they remain fully operational.  Of note, 62 percent of respondents supported the continuation of the two per cent capital tax levy.

 

When asked by Councillor Desroches on the local heavy construction industry’s ability to meet the demands of upcoming transit construction projects, Mr. Harley stated that the Association is very comfortable with its capacity, due to its investments in human resource training, as well as contributions to scholarship and funding programs for tradespersons.  He noted that people are returning to trades, given poor employment and economic indicators elsewhere. 

 

Mr. Harley stated that proper scheduling is required, stressing the importance of getting tenders out earlier on in the year.  The more stable the capital program is from year to year, the better the City will be able to utilize the capacity that lies within this industry.

 

Following the public delegation, Mr. Weir provided an extensive PowerPoint presentation on the draft budget, which is held on file with the City Clerk.

 

He was accompanied by the following:

·        Nancy Schepers, Deputy City Manager, Infrastructure Services and Community Sustainability

·        Marian Simulik, City Treasurer

·        Wayne Newell, Director of Infrastructure Services

·        John Moser, Director of Planning

·        Michael Wildman, Manager of Infrastructure Approvals

·        Tammy Rose, Manager of Drinking Water Services

·        Michael Burt, Manager of Customer Services and Operations Support

·        Felice Petti, Manager of Strategic and Environmental Services

·        François Leury, Account Manager, Financial Services

 

Mr. Weir and branch staff provided the following information in response to questions arising from the presentation:

·        The rate for liquid waste hauling was significantly raised and the City is not getting the expected revenue for two reasons: the Rideau-Carleton system is no longer hauled and a different hauler, who spreads on land outside the City, now services a group of sites.  The spreading is done in compliance with Ministry of the Environment (MOE) regulations, which are expected to change in the near future.

·        As a result of recent wastewater issues, management is implementing a risk assessment focus and environmental management system.  Two additional full-time staff positions are planned to develop policies, procedures and documentation.  In terms of the capital program, additional funding was sought for the potential retention of consulting services to assist with implementation.  Self and third party audit form part of this methodology, ensuring the rigor of self-examination and the benefit of external reporting and transparency.  The first annual compliance report for Wastewater Services will also be completed.

·        The Auditor General’s expressed concern regarding the low drinking water capital reserves will be addressed as part of the rate study.  Fifteen per cent of the revenue is directed to the combined reserve, which is well below other significant municipalities across Ontario.  Operating efficiencies remain a priority; to that end, the Ontario Municipal Benchmarking Initiative (OMBI) report reflects that Ottawa provides a high rated quality product with low operating costs.  The water reserve balance prior to amalgamation peaked at over $100 million in 1998. It has reduced gradually over time with rate reductions in the 1990s.  The sewer reserve fund has always been healthier than the water reserve fund but has decreased as well since amalgamation.

·        A number of meetings with other utilities have taken place on combining automatic meter reading capability.  Expressions of interest and a review of technology were undertaken.  Commercial confidential meetings with a number of vendors are on going.

·        The Federal Government is requiring that the amount of chlorine used to treat effluent be reduced, but regulations have not yet been imposed.  Staff has done some research on alternative chemical processes with less environmental discharge.

·        The Auditor’s report also addressed full cost recovery from development charges.  The revenue from growth is tied to increased consumption, which is estimated at 0.25 per cent; however, billing has decreased overtime due to public awareness, infrastructure renewal and the water loss control program.  Revenues are generated on a variable demand basis through the fixed rate, creating overall revenue instability.  This will be addressed through the rate study currently underway.  The Auditor General has also spoken to this issue, suggesting that they need to look at a fixed rate, plus a commodity charge.

·        Despite the 22 per cent reduction in water consumption relative to 2003, the system and infrastructure continue to grow.  Water efficiency programs help in the longer term to extend the life and capacity of existing assets. 

·        The City currently has a research capability on the drinking water side.  The City is a long-standing participant in the American Waterworks Research Foundation and the Natural Science and Engineering Research Council in terms of water treatment research.  A direction would be required to establish equivalent research capabilities for wastewater.

·        In comparison to bottled water, the City’s drinking water is of the highest quality.

·        With regard to the lead pipe replacement program, upwards of 80 services have been replaced with work continuing.  A backlog of about 2,000 exists as a result of the 2007 mail out.  The 2008 funds will be exhausted.

·        Regarding the possible deferral of certain capital projects, scheduling was contemplated to ensure reliability and capacity.  To some extent, there is an advantage to stay ahead of infrastructure renewal in order to minimize any disruption. 

·        Once the rate budget is approved, it will allow the City to approach federal and provincial partners to ensure commitments are in hand.  With the federal election now passed, staff will be able to pursue confirmation of those funds.

·        With respect to water and wastewater cost of service comparisons, the City of Ottawa is under the median average cost, with Toronto and Mississauga costing roughly 25-30 per cent and 50 per cent less.  Ottawa’s commitment to capital renewal is high.  Toronto has an advantage related to its size and scope.  Mississauga does not have the aging infrastructure; however, it benefits from wholesaling to the Region of York.  The Province has imposed the development of financial plans, which will assist with benchmarking and comparisons.

·        With regard to growth, the increased cost is different between drinking and wastewater services due to different lifecycles and reinvestment rates.  The rate study will look into the capital contributions in outer years.  Presently, a growth rate of two per cent is anticipated despite an inflationary increase of 2.3 per cent.

·        OMBI looks at different factors but municipalities are only permitted to release a certain number publicly, with other measures in development. There is an assumption that all municipalities are providing similar levels of service; however, it is recognized that there is not the same degree of commonality between services.

 

In response to further questions on the reserve, Ms. Simulik commented that the determination of the proper level is subjective but more rigor is needed.  The rate study will include a financial plan that will ascertain the appropriate amount in reserves to properly maintain and protect the infrastructure.  The practice is to keep $20 million in the rate reserves and keep a minimum of $50 million in the tax reserves.

 

Mr. Newell clarified that on an integrated project, the road, sanitary and water components are funded from the appropriate reserve.  The road portion is funded through the tax-supported budget. 

 

Ms. Simulik explained that the integrated work contained in the rate budget, if approved, is conditional on approval of the tax-supported budget.  Funds are allocated according to the priorities of the day.

 

With regard to impacting commercial areas during construction in this time of economic uncertainty, Mr. Newell explained that staff are cognizant of possible disruption and ensure the work is done in a timely fashion, respecting funding and contractibility constraints.

 

The Committee recessed until 12:45 p.m.

 

The Committee then pursued detailed review of the budget with staff providing points of clarification as outlined below.

 

Drinking Water Services – Operating Requirements

 

Revenue

 

·        Part of the increase in water billing revenue is attributed to the annualization of the last rate increase, which was implemented on May 1, 2008.  The estimate is arrived at by adjusting the 2008 model from actual numbers with an increased demand of 0.25 per cent for growth.  Staff are uneasy about forecasting a reduction in demand on a year-by-year basis.

·        The 2009 rate increase will be implemented as of January 1, 2009.

 

Operating Expenditures

 

·        The listed Fleet Services charges represent maintenance, repairs, gas, and depreciation of vehicles. 

·        Real Property Asset Management fees involve building maintenance, including heating, ventilating, air conditioning, etc.

·        Legal Services are also used extensively.  There are no charge backs from Building Code Services.

·        Administrative allocations are allocated by using 2007 OMBI data.  The departmental charges are not individually project based. 

·        The Information Technology charges are prorated to the cost of service based on the number of terminals and computers on the corporate network.

·        It costs $5.5 million to provide billing services and produce a budget, which represents just less than half of the Revenue Division’s $12 million budget.  The volume of water bills and number of inquires are higher on the rate side.

·        With respect to Surface Operations, the charges involve a combination of services, including rural drainage, catch basement clearing, snow removal, ironwork adjustments, etc.

·        The $6 million for Infrastructure Services is a portion of the branch’s total $22 million budget to deliver the capital program and asset management.  Most of the budget (92 per cent) is compensation.  There are a number of employees whose time is charged directly to the capital program, but there is a residual (not directly associated with capital).  The City’s infrastructure assets total approximately $25 billion in value.  The branch provides services in support of the rate-supported programs, including chairing the corporate asset working group, as well as operational and technical assistance.

·        With regard to Planning, the costs are associated with policy work, long-term planning, and review of drawings.  Fees from the industry cover 75 per cent of the cost.

·        The net efficiency target is $2.8 million, $260,00 of which has already been identified.  The remainder of efficiencies, which are productivity based, will be identified throughout 2009.  Before an efficiency measure is acted upon, analysis is done to ensure it does not increase the risk of regulatory non-compliance.

·        With regard to Drinking Water Services, Manager’s Office, compensation represents $245,000, with $400,000 in purchase services, as well as $79,000 for materials and supplies.  Training is done in house and through purchased services to meet regulatory compliance.  Research costs fall under the Water Quality Assurance unit.

·        A charge is paid by the City under the Sewer Surcharge By-law for waste management facilities, because the nature of the solids that are discharged into the sewer systems are above those allowed by the by-law.

 

Training

 

Councillor Bellemare noted that the industry standard for training, as a percentage of total compensation, is approximately two per cent.  Mr. Weir explained that the training budget is $335,000 with compensation totaling $27,333 million.  Ms. Rose explained that purchased services are used for the certified educational unit (14 hours a year, per operator).  Internal training related to in-house processes makes up the remainder of the required 36 hours.  She clarified that external training would focus on new technologies and legislative requirements (documentation, disinfecting, water born pathogens).  Mr. Weir added that the management team participate in the American Waterworks Research Foundation, the Natural Science and Engineering Research Council and Canadian Water and Wastewater Association.  The City’s pilot research facility is a good opportunity for staff to advance knowledge.

 

Councillor Bellemare suggested that staff take a look at the issue of training over the next 18 months to ensure the appropriate allocation is part of upcoming budgets. 

 

Councillor Harder raised the issue of conferences, noting staff should not be asked to pay for a portion of their accommodations, travel and registration. Mr. Weir confirmed employees are not out of pocket to attend conferences.  Mr. Weir stated the City continues to send watermain employees to competitions and costs are reflected under business travel because such activities are viewed as advancing the City of Ottawa’s reputation.

 

Councillor Feltmate inquired whether there was a corporate policy around training, conferences and business travel, as these areas have been cut out from the budget in previous years.  Ms. Simulik responded that staff could provide the value of training dollars per full-time equivalent (FTE) on a corporate basis by adding all training allocations divided by the number of FTEs.

 

Mr. Weir pointed out that the service excellence program is a large part of the $3 million funding for business transformation.  With respect to training, Ms. Simulik noted that the budged amount would be higher for those areas dealing with regulatory compliance.

 

Mr. Moser advised that the Planning branch training budget is a little under $30,000 (approximately $168.5 per person). 

 

In response to a question from Councillor Harder, Mr. Moser confirmed that Planning staff are not required to use holidays in order to attend conferences, but are encouraged to stay with a friend or relative in order to keep costs down.

 

In summation to the issue of training, Chair Hume reiterated that training is required to reach regulatory compliance.  If additional funds are required, Council will be advised.

 

Capital Requirements

 

·        Capital requirements for drinking water total $89 million with $50 million related to renewal and $37 related to growth.

·        There is an allocation of $173,000 for the Orléans transition main to undertake the environmental assessment (EA) and design work; however, construction is not planned until 2013, which ties in to road work in the area.  The EA must proceed now to identify the route and to allow sufficient time to deal with any land acquisition issues.  The project will ensure reliability in terms of providing water to Orléans in case of a primary feeder main break.  The optimization study identified and prioritized a number of projects across the City.

·        The retrofit and water efficiency programs include a component geared to high volume water users.

 

Wastewater Services – Operating Requirements

 

Revenue

 

Mr. Leury explained that at the present time, the sewer surcharge is 100 per cent of the water rate, taking into consideration the water users who are not on the sewer system.  When modeling on a year-to-year basis, the sewer surcharge revenues are normally about 98 per cent of water revenues.  The sewer surcharge was decreased from 145 per cent to 100 per cent in May 2008.  Going forward in 2010-2011, the revenue increases are almost identical from year to year.

 

Regarding local improvements, Ms. Simulik explained the sum of $600,000 is a recovery from a local improvement still outstanding.  She further commented that staff would review local improvements to ensure they are being collected and added in 2009. She added that the charge is shown on the resident’s tax bill, not added onto the water bill.

 

Operating Expenditures

 

·        Municipal drainage totals $1.1 million and includes rural drainage, with a portion recovered from provincial revenues.

·        The sewer lateral operational budget is funded under Customer Services and there have been issues with the contract.  The sewer lateral is cleared at the time of investigation, with emergency repair cases dealt with as a priority.  All other cases are placed on the waiting list, which is now two and half years long with approximately 780 cases.  The oldest case is five years old, stemming from an inability to contact the individual.  This budget seeks the conversion of FTEs to deal with the backlog.  Currently, three permanent engineering technologists are assigned to this function with an additional two shared staff with the lead pipe replacement program.  Approximately 30 new cases are received each month; coincidently, slightly more cases are resolved each month to gradually address the backlog.

 

Capital Requirements

 

·        With regard to the Ottawa River Fund, the City is spending $19.75 million in 2009 of the overall five-year $139 million program.

·        The Somerset holding tank, estimated to cost well over $100 million, was the original solution to meet MOE requirements; however, the Real Time Control (RTC) program will be more effective.  RTC is an overall operational control of the sewer system, which makes use of inherent capacity.  Sewer capacity will be maintained as growth occurs, as new sewers are being designed to protect residents from a 100-year rain event.

·        RTC, which cost $30 million, represents a 65 per cent reduction of combined flows into the river.  It is anticipated in 2008 that 760 000 meters cubed will overflow into the river.  With the implementation of RTC, the overflow will be minimised to 290 000 cubic meters and 140 000 by 2010.  Work is ongoing in order to develop the costs and ways to reduce even more the overflow into the Ottawa River.  This information will be ready in time to inform the 2010 budget.  An interim report on the Ottawa River Fund will be brought forward in December 2008 with a full report in the second quarter of 2009.

 

Other Capital Requirements – Integrated Roads, Sewer and Water

 

In reply to questions from the Chair, Mr. Newell explained that the two per cent infrastructure levy is used for such things as preventative maintenance and resurfacing. He indicated that the elimination of the levy would result in the re-evaluation of the remaining funding and how it is attributed. 

 

Chair Hume surmised that the elimination of the two per cent levy would impact not only bridge and road repairs but also the integrated sewer and water program. He requested a memorandum prior to Council, outlining the integrated projects that will be dropped if the two per cent levy is not provided.

 

Councillor Holmes asked whether the final segment of Preston Street could be undertaken at the same time as the earlier phase to minimize disruption to area businesses.  She asked if the funding for a project on Bronson Avenue could be utilised, thus switching the timing of both projects.  Mr. Newell commented that the last phase is a $5 million project with approximately 50 per cent on the road component.  The complete project was always envisioned as a three-year program.  The funds identified for Bronson Avenue are for design work in 2009.  Mr. Weir added that moving forward the last phase of Preston Street would place a further load on the reserve.

 

2010-2011 Operating Forecasts

 

Chair Hume addressed the forecasts, which included an additional nine per cent in 2010 and five per cent in 2011.  Mr. Weir explained that the level of detail has not been developed but staff is seeking Council’s endorsement of the high level projections.

 

Supplementary

 

With respect to works in progress (WIP), Mr. Weir replied that they are at various stages of completion. 

 

In response to Councillor Desroches, Mr. Weir explained that WIP are reviewed several times per year.  In a number of situations, staff has reduced their 2009 requests.  There is an annual formal process to try to close as many programs to ensure that there is no more than necessary to complete the task.

 

Amendments/Directions

 

Chair Hume explained that the budget did not include a capital program for Wellington Street from Parkdale to Bayview.

 

Ms. Schepers explained that the project is a neighbourhood planning initiative in which staff worked closely with the community.  There is a very high expectation of continued delivery and this motion allows the project to proceed.  Mr. Newell confirmed this item was at the top of the list of projects that were not initially included in the budget.

 

Moved by P. Feltmate:

 

WHEREAS the 2009 Water and Wastewater rate-supported draft operating and capital budget was tabled at the Planning and Environment Committee on October 14, 2008, and;

 

WHEREAS phase one of Wellington St. reconstruction, between Western and Parkdale, was undertaken in 2008, and;

 

WHEREAS the 2009 Water and Wastewater rate-supported draft operating and capital budget as tabled does not include Phase II (905107) of the Wellington St. project, Parkdale to Bayview, and;

 

WHEREAS the renewal of Wellington St. infrastructure is important to the sustainability of the adjoining communities;

 

THEREFORE BE RESOLVED that Planning and Environment Committee recommend Council include $6.6M of funding in the Water and Wasterwater rate-supported budget for Phase II construction of Wellington St. (Parkdale to Bayview) as detailed in the attached project description sheet.

 

                                                                                                CARRIED

 

Moved by D. Holmes:

 

That a direction be given to staff to create the research capacity, with partners if possible, to investigate the City’s ability to improve the quality of the effluent from Robert O. Pickard Environmental Centre to the Ottawa River.

 

                                                                                                CARRIED

 

Moved by S. Qadri:

 

That staff report back to members, prior to Council on November 12, 2008, with ways and required resources to deal with the backlog of sewer back up complaints in a reasonable timeframe.

 

                                                                                                CARRIED

 


That Planning and Environment Committee recommend Council approve:

 

1.         The 2009 Operating and Capital Budget Estimates, including $6.6M of funding in the Water and Wasterwater rate-supported budget for Phase II construction of Wellington Street (Parkdale to Bayview).

 

2.         The Rate-supported 2010 and 2011 budget forecasts, which incorporate the high-level budget directions provided by Council.

 

                                                                                                            CARRIED as amended