Expositions 2024 - Galerie d’art de l’hôtel de ville

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Atticus Gordon, Megan Kyak-Monteith, Alex Sutcliffe - A Glimmering Feel Towards the Now (Lueur fugace vers le présent)

Du 23 février au 12 mai 2024 

Vernissage : le vendredi 23 février, de 17 h 30 à 19 h 30
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement.  

Visite guidée avec les artistes : le dimanche 12 mai, à 14 h
Entrée libre. Présentée en anglais. 

Atticus Gordon, Networked Sublime (diptyque), 2023, huile sur toile, 249 x 122cm, gracieuseté de l'artiste 

Peinture abstraite comprenant différentes lignes et traces de peinture sur toile, dans les tons jaunes et bleus.

Megan Kyak-Monteith, Playing in My Father's Burning Lawn, 2018, huile sur toile, 109 x 114 cm, gracieuseté de l'artiste 

Peinture d'un enfant debout sur une pelouse en feu. D'autres enfants s'accroupissent à l'arrière-plan pour regarder le feu.

Alex Sutcliffe, Peering, 2023, acrylique, encre et imagerie générée par diffusion, impression UV sur panneau composite en aluminium, 122 x 152 cm, gracieuseté de l'artiste

Peinture abstraite avec diverses formes linéaires et organiques superposées.

Images de la documentation de l’exposition

Livret de l’exposition [ PDF – 3.3 MO ]

Les tableaux de l’exposition A Glimmering Feel Towards the Now (Lueur fugace vers le présent) utilisent la technologie tout en restant enracinés dans l’histoire de la peinture pour exprimer la nature connectée de notre monde. Les trois peintres travaillent par gestes : des touches sur la toile qui relient l’œuvre à une vaste histoire de la peinture par des références directes à l’histoire de l’art. Les compositions contiennent une grande quantité d’informations, ce qui incite le spectateur à parcourir les tableaux par couches successives, en décortiquant chaque partie et en comprenant la place que nous occupons dans la construction du monde qui se fait par l’intermédiaire du pigment.    

Spirales, cercles et répétitions guident l’œil tout au long de l’exposition; éléments cycliques qui font allusion à une représentation non linéaire de l’histoire : l’aspect nostalgique et légèrement hors de portée des compositions de Kyak-Monteith; les nichoirs de formes et de figures dans les tableaux de Gordon qui nécessitent de tourner la tête pour les voir sous tous les angles; le lent dévoilement des abstractions d’Alex Sutcliffe et la façon dont elles oscillent entre des traits doux et délicats et des formes angulaires et modernes. Chacun évoque le désir de voir les tableaux sous tous les angles – s’approcher de l’œuvre, tourner la tête, zoomer – afin de mieux comprendre le processus.   

- Extrait par Tatum Dooley 

Biographies

Atticus Gordon (né en 1995 à Ottawa) est un artiste peintre et installateur émergent qui travaille entre Chicago et Ottawa. Atticus a obtenu un baccalauréat en beaux-arts à l’Université d’Ottawa en 2019 et est actuellement candidat à une maîtrise en beaux-arts à la School of the Art Institute of Chicago. Il a exposé ses œuvres en Amérique du Nord et en Europe, notamment à Berlin, Chicago, Detroit, Montréal, Toronto, Halifax et Ottawa. Ses tableaux sont exposés dans des collections publiques à Ottawa et à Montréal.  

Megan Kyak-Monteith (née en 1997 à Mittimatalik/Pond Inlet) est une artiste émergente qui réside à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts en études interdisciplinaires à l’Université NSCAD en 2019, se spécialisant en dessin et en peinture. Elle travaille en tant qu’illustratrice indépendante pour des livres pour enfants et des articles de magazines et continue à peindre depuis son domicile à Halifax. Ses œuvres ont été publiées dans Inuit Art Quarterly et Inuktitut Magazine ainsi que dans une série de livres pour enfants, The Nunavummi Reading Series.  

Alex Sutcliffe (né en 1997 à Chicago), détenant un baccalauréat en beaux-arts (2020) de l’Université NSCAD, est un artiste visuel émergent établi en dehors d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. Alex est né et a grandi à Chicago avant de déménager à Ottawa à l’âge de 11 ans. Il a exposé ses œuvres à Halifax, Ottawa et Toronto, notamment au Musée d’art de l’Université de Toronto, à Art/Toronto et à la Galerie Anna Leonowens. Son approche met l’accent sur les qualités d’illusion de la peinture en se concentrant sur la surface, la texture et les processus de superposition.  

Atticus Gordon tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario pour son soutien financier. 
Alex Sutcliffe tient à remercier le Conseil des arts du Canada pour son soutien financier. 

Tracey-Mae Chambers – #hopeandhealingcanada (#espoiretguérisoncanada)

Du 30 mai au 18 août 2024 

Vernissage : le jeudi 30 mai, de 17 h 30 à 19 h 30
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement. 

Visite guidée avec l'artiste : le dimanche 18 août, à 14 h
Entrée libre. Présentée en anglais. 

Tracey-Mae Chambers, #hopeandhealingcanada (vue de l'installation au Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada), 2023, bandelettes de soie, laine, fibre acrylique, fil de coton, cerceaux en acier, dimensions variables, gracieuseté de l'artiste 

Installation faite de fil rouge représentant différentes formes et figures fabriquées au crochet

Tracey-Mae Chambers, #hopeandhealingcanada, 2023, bandelettes de soie, laine, fibre acrylique, fil de coton, dimensions variables, gracieuseté de l'artiste 

Vue rapprochée d’une installation composée de fils rouges crochetés et tricotés.

Depuis juillet 2021, j’ai créé plus d’une centaine d’installations sur des lieux historiques de pensionnats ou dans des musées, galeries d’art et autres espaces publics. Bon nombre de ces endroits servent à présenter un point de vue colonial et à évoquer principalement les colons qui y sont arrivés et y ont vécu, et non les populations autochtones qui ont été déplacées en cours de route. Les installations sont réalisées à l’aide de fil de laine, de soie ou de coton rouge que j’ai crocheté, tricoté ou tissé. Le rouge évoque le sang. Le rouge représente l’insulte à l’encontre des populations autochtones. Le rouge est la couleur de la passion et de la colère, du danger et du pouvoir, du courage et de l'amour. J’aspire à combler le fossé entre les colons et les Premières Nations, les Métis et les Inuits, en créant un art accessible et non conflictuel, et en entamant un dialogue sur la décolonisation et la réconciliation.   

- Texte explicatif de Tracey-Mae Chambers 

Biographie 

J’ai grandi comme une étrangère dans ma propre histoire; adoptée et renommée, greffée à un nouvel arbre généalogique. Apprendre à l’âge adulte que j’avais des racines métisses a été une révélation qui m’a mise sur la voie de la découverte. Dans mes œuvres, je cultive la puissante tradition du vaisseau comme métaphore pour les gens... Nous nous remplissons, encore et encore, tout au long de la vie afin de créer notre propre récit. Mon histoire en développement est celle d’une femme aux origines autochtones et de sa quête d’harmonie avec le monde naturel. Je suis fière d’être membre de la nation métisse de l'Ontario. Mes ancêtres sont originaires de la communauté de l’île Drummond et de l’île Mackinac. www.traceymae.com 

L’artiste tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario pour son soutien financier. 

Egils Rozenbergs – Signs of the Time (Signes du temps)

Du 29 août au 24 novembre 2024 

Vernissage : le jeudi 29 août, de 17 h 30 à 19 h 30 
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement. 

Egils Rozenbergs, Signs of the Time de la série Scars, 2020, tapisserie, laine, lin, polyester, technique mixte, 220 x 240 cm, gracieuseté de l’artiste 

Tapisserie comprenant diverses lignes orange, rouges et jaunes dans différents angles sur fond noir.

Signs of the Time (Signes du temps) révèle les marques et les symboles de notre époque dynamique en constante évolution. EgilsRozenbergs invite à réfléchir aux relations complexes entre les marques de la civilisation et de la technologie et la nature intemporelle. Les motifs creusés dans le sable par le mouvement perpétuel des vagues de la mer, les emblèmes reconnaissables des civilisations, les empreintes laissées par l’homme dans la nature : toutes ces « histoires » sont tissées sur les tapisseries de l’artiste dans une diversité de styles, de techniques de tissage, de fibres et de matières.

Collection d’art de la Ville d’Ottawa – Ajouts 2024

Du 5 décembre 2024 au 23 février 2025 

Vernissage : le jeudi 5 décembre, de 17 h 30 à 19 h 30  
Accès limité par l’entrée de l’avenue Laurier seulement. 

Cette exposition présente une sélection d’œuvres acquises en 2024 pour la Collection d’art de la Ville d’Ottawa, au moyen d’achats, de dons et de commandes. Les œuvres de la Collection d’art de la Ville sont exposées aux quatre coins d’Ottawa, dans plus de 170 bâtiments et lieux municipaux.  

Membres du Comité d’évaluation par les pairs pour les expositions de 2024

Gabriela Avila-Yiptong, Claudia Gutierrez, Carl Stewart