4 November 2008 / le 4 novembre 2008
Submitted by/Soumis par : Marian Simulik, City Treasurer /
trésorière municipale
Contact
Person/Personne ressource : Tom Fedec, A/Manager Financial Planning / Planification
financière/
Financial Services/Services
financiers
(613) 580-2424 x 21316,
tom.fedec@ottawa.ca
OBJET :
|
Budgets préliminaires de fonctionnement
et des immobilisations de 2009, prévisions
budgétaires de haut niveau pour 2010 et 2011 |
1. Que le Conseil municipal reçoive et dépose les budgets préliminaires de fonctionnement et des immobilisations de 2009, y compris les 35,2 M$ recommandés en options qui permettraient d’atteindre l’augmentation de 4,9 % des impôts fonciers pour 2009 exigée par le Conseil municipal, et que ce dernier les examine subséquemment en comité plénier, qui aura lieu du 1er au 5 décembre 2008, au besoin.
2. Que soient reçues les prévisions budgétaires 2010 et 2011 soutenues par les tarifs, qui tiennent compte des orientations budgétaires de haut niveau fournies par le Conseil.
3.
Que toute décision prise par le Conseil
après sa réunion du 4 novembre et ayant une incidence sur les budgets de
fonctionnement et des immobilisations de 2009 soit transmise au comité plénier
au moment des
délibérations sur le budget préliminaire de 2009.
Les budgets
préliminaires de fonctionnement et des immobilisations déposés aux fins
d’examen du Conseil font suite aux orientations pour 2009, qui ont été
approuvées le 28 juin 2008, et aux orientations de haut niveau
pour 2010 et 2011. À la demande du Conseil, une liste d’options
pour la réduction des services ou l’augmentation des recettes a été fournie, ce
qui permettra :
·
d’augmenter
les taxes pour les services municipaux en fonction du taux d’inflation (à
l’exclusion de toute augmentation des exigences relatives aux taxes pour les
Services policiers);
·
un prélèvement de capital de 20 M$ (augmentation d'impôt
foncier de 1,9 %) pour combler le retard de remise en état de l’infrastructure;
·
de plafonner
le nombre d’équivalents temps plein (ETP) de 2009 aux niveaux de 2008,
conformément à la motion approuvée par le Conseil.
Le budget de fonctionnement de 2009 comprend les coûts
pour maintenir les services actuels, (notamment ceux qui sont partagés avec la
province,) pour étendre les services sélectionnés et pour augmenter les niveaux
de service dans d’autres secteurs, y compris une contribution accrue au
programme d’immobilisations de 20 M$ pour répondre à la nécessité de
favoriser le renouvellement. Au total, le budget de fonctionnement comprend une
hausse des coûts de 140 M$ qui tient compte des Services policiers,
une augmentation compensée en partie par une augmentation des recettes liée à
la croissance et des frais imposés aux usagers représentant 30 M$, ce qui
fait que l’augmentation nette s’élève à 110 M$.
Au cours des dernières années, les résidents d’Ottawa
ont fait savoir, par l’entremise de divers sondages et séances de consultation
publique, qu’ils aimeraient que la Ville s’occupe davantage du transport en
commun, du logement social et de l'entretien des routes et des trottoirs. Les
citoyens d'Ottawa mentionnent aussi constamment, à titre de priorités, le
service des incendies, le service paramédic et le service de police. Pour cette
raison, le budget comprend des investissements pour augmenter le nombre de
paramédics afin d’améliorer le temps de réponse, améliorer les itinéraires de
transport en commun, allouer une augmentation au service de police, aménager de
nouveaux éclairages de rue, et augmenter la contribution au programme
d’immobilisations de 20 M$ afin de parer au besoin grandissant de
renouvellements.
Malgré une hausse des taxes de 1 % pour le
service de police, une augmentation des taxes en fonction du taux d’inflation
pour tous les autres services municipaux et une augmentation de 1,9 % des
prélèvements sur le capital, la Ville a toujours besoin de réduire ses dépenses
ou d’augmenter ses recettes de 59 M$. La Ville s’est engagée à réduire les
coûts de ses services en améliorant la productivité globale à l’aide d’un
certain nombre de mesures. La cible en
matière de productivité de la gestion pour 2009 s’élève à 24 M$, ce qui
fait passer de 59 M$ à 35 M$ les réductions requises sur le plan des
dépenses.
Les options de réductions ou de recettes ont
été élaborées afin de tenter de réduire au minimum l’incidence générale sur les
résidents de la Ville tout en essayant de respecter les priorités
du Conseil pour son mandat. Les options peuvent être réparties dans les
cinq catégories suivantes :
1.
Augmentation
des frais imposés aux usagers pour réduire le niveau de subventionnement :
de nouvelles recettes découlant de l’augmentation des frais imposés aux
usagers qui cadrent avec les principes directeurs régissant les frais imposés
aux usagers, conformément à ce qui a été approuvé dans le Cadre budgétaire.
La Ville commencera à recouvrer les coûts de fonctionnement et une partie des
coûts d’entretien liés au cycle de vie, transférant ainsi une plus grande part
du fardeau financier aux usagers et réduisant le fardeau imposé aux
contribuables fonciers. Des options de recettes supplémentaires représentant
7,43 M$ au total ont été déterminées.
2.
Report des
dépenses liées aux nouveaux services proposés : le report des coûts liés aux nouveaux
programmes lorsque aucune entente contractuelle n’a été conclue. Au total, le
report de ces éléments permettra de dégager 7,86 M$.
3. Rajustement du financement pour refléter
l’appui provincial actuel : il est prévu que les frais sont répartis entre la Ville et la
province pour un certain nombre de programmes, cependant la contribution
provinciale demeure fixe, peu importe le coût réel de la prestation du
programme. Certaines options proposent d’adapter les niveaux des services
municipaux, ce qui permettrait de réduire le financement devant être versé par
la Ville pour qu’il cadre avec l’entente de partage des coûts existante.
Des réductions en 2009 s’élevant à 3,97 M$ au total sont prévues dans
cette catégorie.
4.
Accélération
de l’atteinte de l’objectif de recouvrement des coûts du transport en commun de
55 % : les
options liées au transport en commun comprennent le report des augmentations de
services prévues à Stittsville, l’augmentation du tarif moyen et les recettes
résultantes, afin de s’approcher de l’objectif d’un ratio de recouvrement des
coûts de 55/45, et des rajustements à certains trajets ayant un faible
achalandage. Au total, les options liées au transport en commun s’élèvent à
6,99 M$.
5.
Modifications
apportées aux services existants : Le personnel a
entrepris un examen approfondi de chacun des services offerts par la Ville,
afin d’établir si une modification dudit service aurait une incidence :
sur le plan des exigences prévues par la loi municipale, sur les services de
base et sur les normes nécessaires au maintien d’une communauté durable, sur la
sécurité publique, sur la capacité d’attirer des gens et de prendre soin de la communauté
ainsi que sur le développement économique durable. Les options proposées permettent de s’assurer que les obligations
statutaires et réglementaires de la Ville et ses services d’intervention
d’urgence ne sont pas compromis, tout en investissant dans les secteurs
prioritaires déterminés par le Conseil. Les
options proposées produiront des économies nettes de 9,0 M$.
Puisque le Conseil travaille toujours à fixer
l’ordre des priorités pour le transport en commun, le budget des
immobilisations présenté le 4 novembre 2008 ne comprend aucun
projet d’immobilisations pour ce secteur. Lorsqu’un nouveau Plan directeur des
transports sera adopté par le Conseil, un budget des immobilisations pour le
transport en commun sera présenté. Un budget des immobilisations qui exclut le
transport en commun de 314 M$ est proposé pour 2009.
Conformément à la stratégie du Conseil visant à compenser l’écart causé
par le retard de remise en état de l’infrastructure, le financement des projets
visant à renouveler les actifs a été augmenté de 40 M$ par rapport au
niveau de 2007. Ces projets supplémentaires figurent dans le document 6.
En 2007, le Conseil municipal a lancé un
certain nombre d’initiatives pour clarifier les priorités de son mandat et pour
choisir un régime financier qui permettrait d’aider la Ville à atteindre
la viabilité financière. Les orientations pluriannuelles du budget étaient
l’une des initiatives que le Conseil a adoptées. Par conséquent, il a
approuvé la recommandation suivante le 28 juin 2008 :
Que le budget provisoire pour 2009 soit
élaboré conformément aux orientations financières adoptées par le Conseil dans
le cadre du processus budgétaire de 2008 et conformément au cadre financier
adopté en 2007.
En 2007, les orientations financières adoptées
par le Conseil consistaient notamment à veiller à ce que le budget
provisoire comprenne les coûts nécessaires pour maintenir les services
existants et prévoie une croissance des services en fonction de l’augmentation
de la population et des actifs, de nouveaux programmes ou des agrandissements
approuvés au préalable par le Conseil et une augmentation des frais
imposés aux usagers pour maintenir ou accroître le rapport recettes-coûts
actuel.
Les orientations
financières visent également à améliorer la durabilité financière globale de
la Ville, ce qui comprend l’élimination progressive des sources de
recettes ponctuelles du budget qui financent des dépenses continues et qui
comprennent une cible d’économie sur le plan de la gestion dans chaque budget.
Les économies sur le plan de la gestion ne doivent avoir aucune incidence sur
les services, et elles doivent servir à réduire directement les exigences en
matière de taxes. De plus, les orientations financières prévoient :
·
une
augmentation annuelle de l’imposition correspondant à 20 M$
jusqu’en 2011 pour combler l’écart de financement lié au renouvellement de
l’infrastructure;
·
une hausse
des taxes de 1 % pour répondre aux exigences liées aux dépenses des
services policiers;
·
une hausse
des taxes en fonction du taux d’inflation pour tous les autres services
municipaux.
En plus de la
motion susmentionnée relativement au budget de 2009, le Conseil a
approuvé la recommandation suivante le 28 juin 2008 :
Que l’on demande au personnel d’inclure, dans
le budget préliminaire de 2009, des options pour plafonner le nombre total
d’ETP selon le nombre prévu pour 2008, et de cerner des options pour
réduire de 500 le nombre total d’ETP, à l’exclusion de la croissance et des
augmentations connexes prévues pour les services de première ligne comme les
Services policiers, les Services des incendies et le Service paramédic, et ce,
au plus tard le 31 décembre 2009;
Et que ces options de réductions comprennent
l’introduction de nouvelles technologies ou le remaniement des processus
opérationnels et des investissements connexes.
Le présent rapport
contient un sommaire des répercussions financières de la mise en œuvre des
diverses orientations budgétaires adoptées par le Conseil en 2007.
Comme c’était le cas pour les budgets précédents, la hausse des taxes en
fonction du taux d’inflation pour les services municipaux ne procure pas
suffisamment de recettes pour couvrir toutes les augmentations de coûts. Par
conséquent, le présent rapport comprend une liste d’options visant à atteindre
les objectifs d’imposition du Conseil.
Le budget des
Services policiers n’est pas intégré au présent rapport. De plus, les budgets
des divisions de l’eau et des eaux usées, qui sont entièrement financés à
partir des recettes découlant des factures des services d’eau, ne sont pas
inclus dans le présent rapport. Ils sont présentés sous pli séparé à la demande
du Conseil.
DISCUSSION
Budget de fonctionnement de 2009
La présente section brosse
le tableau des diverses orientations approuvées par le Conseil afin
d’élaborer le budget de fonctionnement financé par les taxes municipales
de 2009 et fournit une ventilation détaillée des coûts et des recettes
résultant de la mise en œuvre de ces orientations. Certains des changements
apportés au budget de 2009 sont compensés par des rajustements faits au budget de
base de 2008.
Les rajustements aux budgets
de base de 2008 sont faits après l’examen des dépenses et des recettes de fin
d’année prévues. Si on sait que le budget associé à une dépense ou à une
recette est plus bas ou plus élevé sur une base permanente, il a été rajusté
dans le cadre de l’établissement du budget. Par exemple, si on prévoit que les
recettes de 2008 excéderont le budget, et que le surplus n’est pas
attribuable à un événement ponctuel, le budget sera rajusté à la hausse en
2009. Au total, des rajustements qui ont fait augmenter les coûts de
la Ville de 10,5 M$ font l’objet d’une recommandation fondée sur
les résultats prévus pour les opérations de 2008.
Deux éléments sous‑tendent
la majorité des rajustements :
·
Rajustement
des produits du partage des frais liés aux programmes sociaux pour refléter les
niveaux actuels (9,0 M$).
Dans
les budgets de 2007 et de 2008, les dispositions budgétaires relatives aux
recettes provinciales associées aux divers programmes à frais partagés ont été
augmentées pour refléter les ententes de financement en vigueur à ce moment. Le
personnel a demandé à maintes reprises à la province de reconnaître ce manque
de fonds, mais il a été impossible d’en arriver à une entente. De plus, étant
donné la conjoncture économique actuelle, aucun financement supplémentaire
n’est prévu. Le manque de produits du partage des frais, qui totalise
9,2 M$, a été considéré comme une pression budgétaire pour 2009.
·
Suppression
du financement ponctuel prévu dans le budget de 2008 pour les programmes
de santé publique en prévision de leur transfert vers le gouvernement
provincial en 2009 (9 M$).
En adoptant le
budget en matière de santé publique de 2008, le Conseil avait estimé
que le montant d’imposition net pour ce programme serait transféré à la
province en 2009. En prévision de ce changement, le montant d’imposition
net de 9 M$ pour le programme de santé publique de 2008 a
été financé au moyen du Fonds de réserve de stabilisation des taxes de la Ville
(4,9 M$) et du Fonds de réserve pour immobilisations de la Ville
(5,1 M$). Compte tenu de l’annonce faite par la province le 31 octobre, ce
transfert n’aura pas lieu dans un avenir rapproché. Le montant d’imposition net
pour les programmes de santé publique a été rétabli dans le budget de 2009
et les prévisions pour 2010‑2011.
Voici quelques‑unes
des autres modifications apportées au budget de base :
·
réduction de
la charge de travail d’Ontario au travail (2 M$);
·
hausse des
recettes liées aux services de garde d’enfants afin de refléter l’expérience
actuelle (1 M$);
·
réduction des
dispositions budgétaires pour l’électricité et le gaz naturel afin de refléter
une utilisation réelle moins élevée (2 M$);
·
réduction des
coûts d’élimination des déchets à la décharge Carp en raison de la
diminution du tonnage résidentiel (1,5 M$);
·
baisse des
recettes à la décharge du chemin Trail en raison de la diminution du
tonnage industriel et commercial (4 M$);
·
hausse des
coûts actuels de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance
contre les accidents du travail dans le secteur des services des incendies
(1,5 M$);
·
augmentation
des recettes découlant des paiements tenant lieu d’impôts en raison de
l’établissement des valeurs (3 M$); et
·
autres
dépenses/rajustements des recettes (3,7 M$).
L’un des
problèmes importants qui n’est pas abordé ci‑dessus est la perte
potentielle de paiements tenant lieu d’impôts en raison de la vente d’édifices
du gouvernement fédéral au secteur privé (4 M$). Ce montant représente le
volet éducation des paiements tenant lieu d’impôts versés à la Ville. En
raison de la vente, les édifices sont maintenant classés comme des propriétés
commerciales imposables, ce qui fait que les taxes scolaires sont transférées à
la province. Des discussions sont en cours avec le gouvernement provincial à
cet égard, et une décision favorable devrait être prise en 2009.
Orientation no
1. Que l’ensemble des coûts liés au maintien des
services actuels soient compris dans le budget provisoire de 2009.
En 2009, les coûts liés au
maintien des services actuels devraient augmenter de 44 M$ pour les
raisons suivantes :
·
règlements de
conventions prévus avec le personnel de la Ville (24 M$);
·
hausse des
prix de divers biens et services :
o
essence (6 M$) – en se fondant sur un prix
pour le diesel de 1,00 $/litre, ce qui représente une hausse
de 9 % comparativement au montant prévu au budget de 2008. En
décembre, une mise à jour sur les prix de l’essence sera présentée
au Conseil à des fins d’examen dans le cadre de rencontres sur l’examen du
budget;
o
électricité/gaz naturel (2 M$) – hausses
respectives prévues en 2009 pour refléter les périodes de chauffage et de
climatisation normales;
o
contributions aux réserves de capital (4,7 M$) – rajustement
pour refléter l’augmentation des coûts de construction;
o
opérations de surface (2,9 M$) – augmentations pour
divers types d’équipement faisant l’objet de contrats pour les activités
d’entretien estival et hivernal;
o
véhicules de transport en commun (2,4 M$) –
augmentations pour les pièces;
o
déchets solides (0,7 M$) – rajustement pour refléter
les augmentations prévues aux contrats de collecte; et
o
autres biens et services (1,3 M$).
Orientation no 2.
Que les coûts liés au
maintien des programmes prévus par la loi et à frais partagés figurent au
budget provisoire de 2009, et qu’au fur et à mesure que la province transfère les coûts de ces services, l’espace fiscal
libéré soit utilisé pour les mesures suivantes, qui sont classées en ordre de
priorité :
a.
résoudre le problème des recettes non
permanentes intégrées au budget;
b.
financer une contribution accrue au capital;
c.
réduire l’incidence de l’inflation sur le
budget de la Ville.
Les services prévus par la
loi et à frais partagés comprennent les coûts de l’aide sociale, des logements
sociaux, des services de garde d’enfants, de la santé publique, des soins de
longue durée, du Service paramédic et de la Société d’évaluation foncière des
municipalités (SEFM). La part des coûts nets de ces services assumée par
la Ville devrait augmenter de 11 M$ en raison des éléments
suivants :
·
règlements de
conventions prévus avec les employés de la Ville qui travaillent à la
prestation de ces programmes en particulier (4 M$);
·
augmentation
des prestations d’Ontario au travail et du Programme ontarien de soutien
aux personnes handicapées (POSPH), augmentation de la charge de travail du
POSPH, exigences supplémentaires pour les opérations du logement et le
Programme de supplément de loyer et augmentation des subventions des services
de garde d’enfants (4,8 M$ net);
·
réduction
prévue de la charge de travail d’Ontario au travail et de la dotation en
personnel (0,3 M$);
·
exigences
accrues pour les programmes de santé publique (0,7 M$);
·
hausse prévue
des coûts liés à la SEFM (0,5 M$);
·
exigences
budgétaires mineures pour plusieurs services en raison de mesures législatives
ou de règlements, totalisant 1,4 M$;
·
répercussions
de la troisième année sur les quatre ans prévus pour transférer graduellement
les coûts des médicaments liés au POSPH à la province (6,6 M$).
En 2007, la province a
annoncé qu’elle allait transférer les coûts découlant du POSPH sur une période
de quatre ans en commençant par le programme de médicaments
d’ordonnance en 2008. Des composantes ciblées du programme seront
transférées chaque année. Selon le budget de 2008, le montant d’imposition
net de 60 M$ nécessaire pour financer le POSPH sera transféré à la
province de la façon suivante :
2008 – 12 M$
2009 – 7 M$
2010 – 21 M$
2011 – 20 M$
Un montant de 25 M$
en recettes ponctuelles figure au budget de 2008.
Par définition, les recettes ponctuelles ne sont pas des sources de revenus
permanentes servant à financer des services municipaux permanents. Selon
l’orientation du Conseil visant à utiliser l’espace fiscal
libéré pour traiter en priorité les recettes non permanentes, la réduction
de 7 M$ du montant d’imposition de 2009 de la Ville résultant du
financement transféré à la province servira à compenser en partie la
disposition budgétaire sur les recettes ponctuelles. Ainsi, la pression liée
aux recettes ponctuelles passe de 25 M$ à 18 M$ dans le budget
provisoire de 2009. Toutefois, on s’attend à ce qu’il y ait seulement
13 M$ dans le Fonds de réserve de stabilisation des taxes pour
compenser les 18 M$, ce qui entraînera une pression budgétaire
supplémentaire de 5 M$.
Orientation no 3.
Que les coûts liés à la
croissance soient compris dans le budget provisoire de 2009, et que les
recettes découlant de la nouvelle évaluation comprise dans le budget
de 2009 servent à compenser les coûts directs générés par la croissance.
Dans le budget de 2009,
les coûts découlant de la croissance des services municipaux totalisent
16 M$. Ils sont répartis dans les catégories suivantes :
·
coûts pour
l’année entière des programmes élargis en 2008, mais qui ont été prévus
seulement pour une partie de l’année dans le budget de 2008 (1,8 M$);
·
coûts
associés aux nouvelles immobilisations construites ou transférées à
la Ville en 2008 (4,5 M$);
·
coûts
associés aux programmes devant être élargis pour refléter l’augmentation de la
population (8,8 M$) ;
·
hausses
entraînées dans les opérations municipales qui appuient les programmes indiqués
aux deux dernières puces (1,0 M$).
En 2009, on prévoit que
le montant de l’imposition découlant des propriétés ajoutées au rôle de taxes
foncières de la Ville augmentera de 2 %. Comme les Services
policiers possèdent leur propre taux d’imposition, ils partagent ces nouvelles
recettes fiscales. Une augmentation de 2 % de l’évaluation générera des
recettes fiscales supplémentaires de près de 17 M$ (à l’exclusion de la
part des Services policiers qui s’élève à 3,2 M$). La SEFM
fournira le rôle de taxes foncières de 2009 à la mi‑décembre, et à
ce moment-là, la croissance actuelle pourra être calculée et modifiée avant
l’établissement du budget définitif.
Orientation no 4.
Que les nouveaux besoins en
matière de fonctionnement figurent dans le budget provisoire de 2009.
Le document 2 ci‑joint
consiste en une liste de services élargis totalisant 19,4 M$ qui ont été
compris dans le budget provisoire de 2009.
Ces services agrandis sont
répartis dans les catégories suivantes :
·
services
approuvés par le Conseil au moyen d’une motion lors de l’établissement des
orientations budgétaires ou tels qu’ils ont été présentés par le Conseil
d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa (12,0 M$);
·
services
découlant des recommandations du Vérificateur général (0,7 M$ net);
·
services
nécessaires pour mettre en œuvre des initiatives en matière de restructuration
de l’organisation et de faire des gains en matière d’efficacité (0,4 M$);
·
services
nécessaires pour mettre en œuvre des changements ou des agrandissements
potentiels pour les programmes en fonction des recommandations du rapport à
venir (6,3 M$).
Orientation no 5.
Que les dépenses de
fonctionnement ponctuelles continuent d’être financées grâce à la clôture des
travaux d’immobilisations en cours pendant l’année conformément aux politiques
existantes.
Des dépenses de
fonctionnement extraordinaires ou « ponctuelles » figurent au budget
de fonctionnement provisoire de 2009 et sont compensées par la clôture de
projets d’immobilisations. Chaque année, les projets d’immobilisation de plus
de trois ans ou pour lesquels aucune activité financière n’a eu lieu au cours
de la dernière année sont examinés aux fins de clôture, et les fonds sont
retournés à la source. Les fonds qui sont renvoyés à la réserve à l’échelle de
la Ville servent à financer les exigences ponctuelles en matière de
fonctionnement.
Comme le montant découlant
de la clôture des travaux d’immobilisation qui doit être renvoyé à la réserve
est encore inconnu, on ne peut traiter ces éléments sans en avoir assuré le
financement au préalable. En cas de fonds insuffisants, le Comité de la
haute direction déterminera les éléments à traiter et en informera
le Conseil au moyen des rapports d’étape des dépenses de fonctionnement
trimestriels.
Le budget de 2009
prévoit près de 6,5 M$ en dépenses ponctuelles, ce qui comprend les éléments
suivants :
·
augmentation
de la subvention pour le Sensplex Bell, tel qu’il a été approuvé par
le Conseil;
·
financement
du centre des arts Shenkman pour les programmes à l’intention du public;
·
le programme
d’excellence en matière de services;
·
dotation
temporaire de postes aux Services aux employés pour appuyer les fonctions liées
à la paie.
Dans cette catégorie
figurent également les exigences supplémentaires en matière de capital
associées à la croissance du Service paramédic. L’augmentation de la dotation
en personnel proposée nécessitera des dépenses en capital ponctuelles
de 1,3 M$ pour acquérir six nouvelles ambulances, un véhicule
d’intervention rapide ainsi que de l’équipement connexe.
Orientation no 6.
Que les frais imposés aux
usagers, à l’exclusion de ceux liés au transport en commun, soient rajustés
pour maintenir le niveau actuel de recettes actuelles par rapport aux coûts
conformément aux politiques actuelles.
Si cette politique est
intégrée, les frais imposés aux usagers permettront de générer des recettes
supplémentaires de 4,0 M$ en 2009. Voici quelques-unes des
catégories de frais :
·
Frais liés à
l’aménagement et à la construction (0,8 M$) – Hausse
inflationniste pour maintenir le ratio de recouvrement des frais;
·
Frais liés au
stationnement (0,7 M$) – Représentent l’annualisation des
augmentations des frais approuvées en 2008 et l’adoption de la technologie
« payer et afficher » pour les parcomètres;
·
Frais liés
aux loisirs (0,5 M$) – Annualisation des augmentations des frais
approuvées en 2008 et hausses inflationnistes visant à maintenir les
ratios de recouvrement des frais. Des
programmes de subventions sont offerts pour permettre à l’ensemble des
résidents de participer aux programmes de la Ville, et ce, peu importe
leur niveau de revenu. Les montants des subventions ainsi que la
participation des résidents font l’objet d’un examen chaque année et sont
rajustés au besoin afin de veiller à ce que le financement soit suffisant pour
le budget des programmes de subventions spéciaux. On propose que cette subvention
passe de 158 $ à 160 $ par personne/année, ce qui correspond à
une augmentation de 0,2 M$ dans le budget. Cette augmentation fait partie
des frais liés aux loisirs;
·
Frais liés à
la collecte des déchets solides (1,3 M$) –
Le 1er janvier 2009, hausse des frais liés à la collecte des
déchets correspondant à une augmentation de 4,9 % pour les services de
collecte résidentiels (qui passeraient de 82 $ à 86 $) et à une
augmentation de 6,1 % pour la collecte résidentielle des immeubles à
logements multiples (qui passeraient de 33 $
à 35 $). L’augmentation vise à compenser en partie la réduction
des recettes découlant des frais d’enfouissement qui fait l’objet de
discussions dans la section sur le rajustement du budget de base de 2008,
afin d’appuyer le financement nécessaire au programme d’immobilisations lié aux
déchets solides.
Orientation no 7.
Que le rapport
recettes-coûts pour le tarif du transport en commun soit augmenté
de 50 % d’ici 2010, et que ce tarif soit augmenté
de 7,5 % en 2009 et en 2010.
L’augmentation recommandée
du tarif de transport en commun de 7,5 % en moyenne permettra de
générer environ 5,7 M$ en recettes supplémentaires.
Orientation no 8.
Que l’apport de capital soit
augmenté de 20 M$ afin de réduire le manque de fonds pour le renouvellement
des actifs de la Ville.
Selon le plan financier à
long terme, le renouvellement de l’infrastructure entraînera un déficit de
financement de près d’un milliard de dollars au cours de la prochaine
décennie, sauf si la Ville trouve de nouvelles sources de revenus ou que
l’apport de capital financé par les taxes municipales surpasse le taux
d’inflation. Le montant de 20 M$ supplémentaire proposé pour l’apport
de capital sera obtenu au moyen d’un prélèvement distinct sur la facture de taxes.
Les 20 M$ supplémentaires en projets de renouvellement figurent au budget
des immobilisations en tant que projets séparés ainsi que dans le
document 6 du présent rapport.
Orientation no 9.
Que dans les orientations
budgétaires, le taux d’imposition pour les opérations municipales soit établi
en fonction du taux d’inflation.
À
la fin de septembre 2008, le changement moyen mensuel de l’Indice des prix
à la consommation, tel qu’il est déterminé par Statistique Canada, est demeuré
stable à 2.14%. Un taux de 2 % a été utilisé aux fins de
l’établissement du budget de 2009.
Le
résultat des orientations susmentionnées est présenté dans le tableau 1.
Tableau 1
Rajustements des dépenses ou
des recettes |
2009 |
|
M$ |
Rajustements
du budget de base de 2008 |
11 |
Hausse
des coûts pour maintenir les services existants |
44 |
Hausse
des coûts pour les services exigés par la loi et à frais partagés |
11 |
Financement
ponctuel fourni en 2008 – supprimé en 2009 |
25 |
Financement
ponctuel fourni en 2009 – transfert en provenance du Fonds de réserve de
stabilisation des taxes |
(13) |
Transfert
progressif des coûts liés au POSPH vers la province |
(7) |
Hausse
des coûts résultant de l’expansion des services (croissance) |
16 |
Hausse
des coûts découlant des nouveaux services |
20 |
Hausse
de l’apport de capital |
20 |
Sous
total
|
127 |
Hausse
des recettes découlant de l’augmentation des frais imposés aux usagers
(maintenir le rapport recettes-coûts) |
(4) |
Hausse
des recettes découlant de la nouvelle évaluation |
17 |
Hausse
des recettes découlant de l’augmentation du tarif du transport en commun |
(6) |
|
|
Total |
100 |
|
|
Orientations
du Conseil – Augmentations de l’impôt foncier |
|
Opérations
municipales 2 % |
(21) |
Prélèvement
sur le capital 20 M$ |
(20) |
|
(41) |
Options
nécessaires pour réaliser l’orientation du Conseil |
59 |
Économies liées à l’efficacité de la gestion
Orientation no
10. Que
l’objectif d’économie découlant d’un gain d’efficacité de la gestion
de 113,2 M$ soit atteint pendant la période comprise entre 2008
et 2010 en améliorant la productivité, en investissant dans les
technologies, en rationalisant les actifs et en économisant sur le plan de
l’approvisionnement.
Dans
le cadre du budget de 2008, le Conseil a approuvé un Programme sur les
économies d’efficience comportant des économies totales de 100 M$ à
réaliser au cours d’une période de trois ans (2008-2010). Cet objectif
s’ajoutait à la cible existante de 13,2 M$ qui restait à la fin de 2007,
entraînant ainsi 113,2 M$ d’économies totales à réaliser d’ici 2010.
Des économies
découlant de la mise en œuvre d’un objectif d’efficacité de la gestion sont
prévues dans les secteurs suivants :
·
Productivité
– économies réalisées grâce à des initiatives d’amélioration continue des
processus pour les opérations liées à l’administration et à la prestation des
services.
·
Technologie –
les investissements dans les technologies nécessiteront une analyse de
rentabilisation, et le financement sera fourni dans le cadre de la catégorie
des initiatives stratégiques des immobilisations.
·
Rationalisation
des actifs – efficience accrue obtenue par la fermeture ou la consolidation
d’installations, ce qui pourrait nécessiter un investissement dans certains
cas. Ces initiatives seraient présentées au Conseil aux fins d’examen
avant d’être mises en œuvre, et les économies seraient réalisées au fil du
temps;
·
Approvisionnement –
modifications apportées à la façon dont la Ville se procure ses biens et
services (sous réserve de l’approbation du Conseil). Les économies éventuelles
seront déterminées au moyen d’une analyse effectuée par un consultant, qui
examinera les dépenses de la Ville et ses stratégies d’approvisionnement
connexes.
Ces objectifs en matière d’économies liées à
l’efficacité de la gestion ont été intégrés aux budgets de 2009 et
de 2010, tel qu’indiqué ci‑dessous.
Tableau 2 |
|
Objectif de 2009 |
|
|
||
Source Millions
de dollars |
Atteint en 2008 |
Reporté de 2008 |
Hausse de 2009 |
Objectif total |
2010 |
Objectif total |
Productivité*
|
23,2 |
0,50 |
24,50 |
25,00 |
- |
48,2 |
Investissement
dans les technologies |
- |
- |
5,00 |
5,00 |
10,00 |
15,00 |
Rationalisation
des actifs |
- |
2,00 |
- |
2,00 |
13,00 |
15,00 |
Approvisionnement |
2,00 |
10,50 |
(5,00) |
5,50 |
27,50 |
35,00 |
Objectif
total |
25,2 |
13,00 |
24,50 |
37,50 |
50,50 |
113,2 |
* Les économies en
matière de productivité de 2008 reflètent l’atteinte de la cible de l’année précédente
de 13,2 M$.
Les objectifs en matière d’amélioration de la
productivité ont été attribués à chacun des services à l’échelle de
la Ville pour chaque année, tandis que les trois autres objectifs
d’efficacité figurent dans la section « non liée à un service » du
budget de la Ville. Il est prévu que la mise en œuvre des améliorations en
matière de productivité et les investissements dans les technologies se
traduiront par une diminution de 230 équivalents temps plein (ETP) dans
l’ensemble de la Ville.
Les progrès réalisés en ce qui a trait à ces objectifs
d’économies ont été communiqués au Conseil au moyen de rapports d’étape
trimestriels, de la présentation
d’analyses de rentabilisation relativement à la rationalisation des actifs et
de rapports sur les modifications à apporter au Règlement sur les achats
afin de changer les pratiques en matière d’approvisionnement. Dans son dernier
rapport, le personnel a indiqué qu’il pourra économiser 25,2 M$ sur
les 38,2 M$ qui constituent l’objectif de 2008, et que le montant
restant sera reporté en 2009. L’augmentation de 5 M$ de 2009
liée à l’objectif de rationalisation des actifs a été reportée en 2010 après que
le Conseil a décidé de consulter le public au sujet de la clôture
d’installations.
L’objectif en matière d’économies liées à l’efficacité
de la gestion de 24,5 M$ pour 2009 signifie que les options requises pour
permettre une augmentation des taxes en fonction du taux d’inflation sont
réduites et passent à 35 M$.
Bien que
le budget présenté comprenne une prévision pour 2010 et 2011, les options
budgétaires permettant une augmentation des taxes selon le taux d'inflation
pour ces deux années n'ont pas été fournies. Le climat économique changeant
réduit l'exactitude des prévisions pour 2010 et 2011 et l’écart détecté entre
une augmentation des taxes selon le taux d'inflation et la liste
d'augmentations des coûts est susceptible de s'accroître. Toute liste d'options
élaborée à l'heure actuelle serait probablement insuffisante et pourrait, en
fait, changer selon l'ampleur du delta. Les options pour 2009 qui ont une
incidence pluriannuelle ont été incluses et leur incidence sur 2010 a été
déterminée.
1. Options des
redevances des usagers
Toutes les
augmentations de recettes proposées dans le budget reflètent les cibles et les
principes de redevances des usagers adoptés dans le Cadre budgétaire. Parmi ces
dernières, on retrouve :
·
les taux de recouvrement pour les services à
prendre en compte :
· Les coûts de
fonctionnement et d'immobilisations;
· Les tarifs pour les
services disponibles commercialement;
· L'étendue des avantages
privés, commerciaux et communautaires (les avantages communautaires incluent
les considérations environnementales);
·
les frais de service à mettre en œuvre lorsque
les bénéficiaires particuliers du service peuvent être déterminés;
·
les services qui offrent un avantage privé ou
commercial et qui ont une cible de recouvrement de 100 %;
·
les services permettant un recouvrement de
20 % à 80 % des coûts de fonctionnement et d'immobilisations pour une
collectivité ou un bien commun.
Les augmentations des redevances des usagers proposées rapprochent la
Ville des taux du marché ou d'une plus grande part de recouvrement des coûts.
La valeur totale de ces augmentations de recettes est de 7,4 M$ en 2009 et
de 2,6 M$ en 2010. Un bref résumé des augmentations de recettes proposées
et de leur incidence sur le budget de 2009 est fourni dans le tableau 3
ci-dessous.
Tableau 3
Options de recettes |
Incidence sur 2009 k$ |
Incidence sur 2010 k$ |
Recouvrement du coût de l'administration des comptes ZAC |
200 |
|
Augmentation des tarifs de location pour les heures privilégiées des
mineurs et des adultes |
2 010 |
2 010 |
Augmentation du recouvrement des coûts pour la location de hall, de
gymnase, de piscine |
590 |
590 |
Augmentation du recouvrement des coûts pour la location des terrains
de sport pour les mineurs et les adultes |
3 580 |
|
Recouvrement du coût de la quatrième soumission d'ingénierie et la
soumission suivante |
50 |
|
Augmentation du recouvrement des coûts pour examen de l’aménagement
urbain et les demandes d’aménagement |
150 |
|
Augmentation des droits sur les demandes d’aménagement en vue de
tenter de recouvrer les coûts éventuellement |
200 |
|
Recouvrement des coûts de l’examen des demandes au Comité
de dérogation par le personnel des services de planification |
400 |
|
Augmentation des tarifs d’étals dans les marchés publics |
250 |
|
TOTAL |
7 430 |
2 600 |
Le document 1 présente une description détaillée de chaque
augmentation proposée ainsi que de leurs répercussions sur la collectivité et
sur les budgets à venir.
2. Report des options en matière de nouveaux besoins
Chaque année, le Conseil
municipal approuve une augmentation pour certains domaines de programmes, afin
de répondre aux préoccupations soulevées par le public concernant les niveaux
de service, aux points relevés par le vérificateur ainsi qu’aux plans et aux
stratégies adoptés antérieurement pour améliorer certains services
particuliers. Ces nouveaux besoins prévus pour 2009 augmentent le budget de 20
M$. Comme ces services améliorés n’ont pas encore été fournis au public, il est
plus facile de reporter leur mise en œuvre que de couper dans les services
existants. C’est pourquoi ces nouveaux besoins inclus dans le budget ont fait
l’objet d’un examen et ont été ciblés comme options pouvant être reportés, mais
seulement si la Ville ne s’est pas déjà engagée par un contrat où le coût du
nouveau service serait neutralisé par les recettes accrues provenant de ce
service. Le tableau 4 ci-dessous
présente un résumé des éléments pouvant être reportés selon les directions. Le
document 2 présente une liste complète des éléments pouvant être reportés ainsi
que des effets sur la collectivité.
Tableau 4
Options visant le
report des besoins nouveaux |
Budget 2009 k$ |
Nombre d’ETP |
Directeur exécutif, STA – diverses initiatives d’accessibilité |
35 |
|
Communications générales –
mise en œuvre de l’examen du programme |
450 |
5,00 |
Biens immobiliers –
programme amélioré de protection parcs |
170 |
|
Services aux employés –
diverses mesures concernant les relations de travail |
210 |
2,00 |
Services des règlements
municipaux – financement accru d’événements spéciaux |
500 |
|
Services culturels –
diverses initiatives culturelles et leurs améliorations |
1 920 |
8,10 |
Logement – centres de
ressources des locataires, conversion au logement en milieu de soutien |
2 750 |
|
Gestion des situations
d’urgence – diverses initiatives améliorées de planification des mesures
d’urgence |
440 |
4,00 |
Parcs et loisirs – mise en
œuvre des recommandations de la vérification, élargissement de divers
programmes de loisir |
345 |
4,77 |
Bibliothèque – diverses
améliorations des services de bibliothèque, y compris le prolongement des
heures d’ouverture |
305 |
3,30 |
Développement économique –
augmentation des subventions économiques |
250 |
|
Opérations de surface –
Programme de partenariat écologique |
325 |
1,00 |
Transport et stationnement
– mise en œuvre du plan de cyclisme, études de circulation locale |
160 |
1,00 |
TOTAL |
7860 |
29,17 |
Après avoir établi l’orientation initiale du budget,
le Conseil a adopté une motion le 22 octobre 2008, selon laquelle le Conseil
demande « que la collectivité soit
consultée avant qu’une propriété, une terre ou un immeuble soit présenté à titre
de surplus ». En raison de cette motion, aucune fermeture d’installation
n’a été proposée dans le cadre des options budgétaires de 2009.
3. Redressement du financement pour tenir compte de l’aide
provinciale actuelle
La Ville d’Ottawa offre un certain nombre de programmes
dont les frais sont partagés avec la province. La part respective de la
province et de la Ville est définie dans les divers accords de partage des
coûts. Depuis de nombreuses années, la province verse un montant inférieur à sa
part pour la prestation des programmes à frais partagés, obligeant ainsi la
Ville à compenser le manque à gagner. Des discussions menées avec la province
au cours des deux dernières années n’ont permis pas de rectifier la situation.
La province a fixé le montant de sa contribution pour certains programmes
particuliers.
La Ville propose de redresser les niveaux de service de ces
programmes pour que le montant qu’elle verse corresponde à sa part
proportionnelle du montant contribué par la province. Les deux domaines de
services touchés par cette stratégie sont la santé publique (2 M$) et la garde
d’enfants (1,97 million de dollars en 2009 et 2,63 M$ en 2010). Le document 3 présente une discussion
approfondie de cette stratégie. Au total, elle permet une réduction des
dépenses de 6,6 M$ sur 2 ans.
4. Accélération de l’atteinte de la cible de recouvrement des coûts
de transport en commun de l’ordre de 55 %
Parmi les opérations de la Ville, le transport en commun
représente le plus important budget, et, conséquemment, la part la plus
importante de la facture des taxes pour les services municipaux. En 2008, les
Services de transport en commun ont amorcé un processus visant à transformer le
service qu’ils offrent, et une partie de ce processus avait pour but une restructuration
en vue d’intégrer l’ensemble des fonctions nécessaires à la prestation du
service au sein des Services de transport en commun. En 2009, les Services de
transport en commun poursuivront ce processus de restructuration alors que la
Direction évoluera vers son objectif d’économiser 12 M$ et cherchera à
réaliser l’objectif du Conseil municipal d’un rapport recettes/coût de 55/45.
L’atteinte de la cible du rapport recettes/coûts du Conseil municipal fait
partie intégrante du processus permettant aux Services de transport en commun
d’améliorer ses services et ses opérations de transport; c’est dans cet esprit
que des options ont été élaborées pour correspondre à la politique du Conseil
municipal concernant la production de recettes par circuit, en éliminant les
circuits qui présentent l’achalandage le moins élevé par dollar de coût de
fonctionnement. Les options de réduction du service de transport en commun
représentent 6,99 M$.
Une fiche détaillée de la
stratégie pour accélérer l’atteinte de la cible de recouvrement des coûts des
Services de transport en commun de l’ordre de 55 %, des rajustements des
circuits moins achalandés et des diverses options de report pouvant être
entretenues en matière de services de transport en commun est jointe au document
4. Un résumé figure ci-dessous. L’adoption de ces options permettrait de
conserver la même redevance pour le transport en commun en 2009 qu’en
2008.
Tableau 5
Réductions des
services de transport en commun |
Impact
2009 k$ |
Impact
2010 k$ |
Nombre |
Rajustements des circuits non performants |
6 610 |
2 870 |
106,00 |
Report de l’augmentation des services à Stittsville |
380 |
160 |
3,31 |
TOTAL |
6 990 |
3 030 |
109,31 |
5. Modifications apportées aux
services existants
La
dernière catégorie des options consiste en des rajustements apportés aux
services actuels. Le personnel a
effectué un examen approfondi de chaque service offert par la Ville afin de
déterminer l’incidence d’un rajustement apporté à ce service sur la Ville pour
ce qui est des éléments suivants : exigences législatives, services et
normes de base requis pour appuyer une collectivité durable, sécurité publique,
capacité d’attirer des gens et de prendre soin de la collectivité, et
développement économique continu. Les options proposées permettent de s’assurer que les obligations
statutaires et réglementaires de la Ville et ses services d’intervention
d’urgence ne sont pas compromis, tout en investissant dans les secteurs
prioritaires déterminés par le Conseil. Les options proposées produiront des économies
nettes de 9,0 M$.
Le tableau 6 présente un résumé de ces options, et le
document 5 fournit une description détaillée et explique les incidences de ces
options.
Tableau 6
Rajustements dans les
autres services |
Impact 2009 k$ |
Nombre |
Services culturels – réduction
de la programmation liée aux arts, au patrimoine et à la culture |
4 133 |
1,4 |
Logement – plafond sur le
programme de supplément au loyer et sur la contribution aux immobilisations
accordée à la Société de logement communautaire d’Ottawa (SLCO) |
445 |
|
Soins de longue durée –
rajustement des niveaux de service aux normes provinciales |
300 |
5,0 |
Parcs et loisirs – élimination
des subventions pour les patinoires extérieures, des augmentations dues à
l’inflation pour les partenaires en matière de loisirs; réduction des fonds
pour le matériel de loisirs; harmonisation du service pour les terrains
intérieurs de planches à roulettes; réduction des dalles de roulement en été |
1 365 |
1,5 |
Développement économique –
réduire la subvention de l’IROC |
130 |
|
Opérations de surface –
réduction de l’entretien des arbres, de l’entretien des fossés en bordure de
route et du dépoussiérage |
2 630 |
13,54 |
TOTAL |
9 003 |
21,44 |
Résumé
Au total, la présente liste
des options répond à l’objectif de permettre une augmentation des taxes
conforme au taux d’inflation pour les services de la Ville. Un résumé de toutes
les options et de leur valeur figure dans le tableau ci-dessous.
Tableau 7
Résumé |
2009 k$ |
ETP |
7 430 |
- |
|
Report de la nouvelle
programmation |
7 860 |
29,17 |
Redressement du financement des programmes à frais
partagés |
3 970 |
14,10 |
Réductions des services - Transport en commun |
6 990 |
109,31 |
Réductions des services - Autres |
9 003 |
21,44 |
TOTAL |
35 253 |
174,02 |
Impact sur les Équivalents temps plein
(ETP)
En plus de respecter l’objectif du Conseil municipal
d’une augmentation des taxes conforme au taux d’inflation pour les services de
la Ville, les options fournissent les réductions d’ETP nécessaires pour
respecter l’objectif du Conseil municipal de plafonner le nombre d’ETP dans
l’organisation aux niveaux de 2008. Le tableau ci-dessous montre les
augmentations et les réductions proposées du nombre d’ETP ayant pour résultat
que le montant en dollar resterait constant de 2008 à 2009, et ce, même s’il y
a une augmentation combinée de 110 agents de police et de paramédics ainsi que
100 chauffeurs d’autobus supplémentaires et des ressources accrues comme
soutien au déneigement et à d’autres opérations de surface saisonnières.
Résumé des ETP |
||
2008 - Total final du complément d’ETP de la Ville approuvé |
|
13 868,94 |
2008 - Moins l’augmentation du nombre d’ETP (police, bibliothèque) |
28,26 |
|
2008 - Complément d’ETP initial |
|
13 840,68 |
2009 - Augmentation pour la police et les paramédics |
110,00 |
470,78 |
2009 - Augmentation pour le transport en commun (circuits à recettes
plus élevées) |
216,85 |
|
2009 - Toutes les autres augmentations |
143,93 |
|
TOTAL DES AUGMENTATIONS |
|
|
2008 - Économies de gestion réalisées (programmes fiscaux seulement) |
(98,53) |
(502,55) |
2009 - Cible d’économies de gestion |
(230,00) |
|
2009 - Liste des options |
(174,02) |
|
TOTAL DES RÉDUCTIONS |
|
|
2009 - Complément d’ETP prévu |
|
13 808.91 |
En raison de la portée et de l’ampleur des
réductions à apporter aux programmes et services afin d’atteindre l’objectif
budgétaire de 2009, ainsi que l’orientation du Conseil municipal, des ETP
devront être éliminés.
Les réductions de personnel possibles comprennent les
suivantes :
·
réduction de 230 ETP dans l’ensemble de la Ville
en raison de la réduction découlant des cibles en matière de productivité de la
gestion indiquées dans les budgets des diverses directions;
·
réduction de 174 ETP par suite de l’adoption des
options de réductions permettant d’augmenter les taxes pour les services
municipaux en fonction du taux d’inflation. De ces postes, 145 sont des postes
actuellement comblés.
Comme elle l’a fait cours des dernières années,
la Ville tentera d’aider les personnes touchées par ces réductions en les
affectant à des postes vacants ou à des postes récemment créés en raison de la
croissance. Cependant, bien que cette mesure se soit révélée efficace au cours
des dernières années, la probabilité d’être réaffecté a diminué étant donné que
les postes vacants sont progressivement éliminés.
Afin d’établir une échelle des coûts possibles dans
l’éventualité où toutes les options sont adoptées et qu’il est impossible de
réaffecter le personnel, une fourchette d’indemnités de cessation d’emploi a
été calculée. Les données ci‑dessous sont fondées sur une indemnité de
cessation d’emploi moyenne pour les personnes de tous les groupes syndicaux,
pour les employés ayant au moins cinq années de service et ceux ayant le
nombre d’année de service requis pour avoir droit à l’indemnité maximale.
Tableau 9
Nombre de postes |
Minimum de cinq années de service |
Indemnité maximale versée |
300 |
4,5 M$ |
21 M$ |
Afin de financer le coût des indemnités de cessation
d’emploi exigées par suite des discussions du Conseil au sujet du budget,
et conformément aux diverses conventions collectives, il est recommandé que les
fonds soient obtenus par une augmentation de l’utilisation de la dette dans les
projets d’immobilisations. Le budget des immobilisations de 2009 prévoit
utiliser un financement en espèces provenant des réserves de capital pour des
projets qui pourraient être financés par une dette. En ayant recours à la dette
plutôt qu’aux contributions provenant des réserves, des fonds se libèrent pour
verser les indemnités de cessation d’emploi. Le coût des indemnités serait
signalé au Conseil dans le rapport d’étape des dépenses de fonctionnement
trimestriel, et en même temps, l’application de dettes à des projets
individuels nécessiterait l’approbation du Conseil.
Prévisions budgétaires de haut niveau pour 2010 et 2011
Le Conseil
a approuvé les orientations suivantes pour les budgets de 2010 et
de 2011 :
·
que les budgets provisoires de 2010 et de 2011
soient établis conformément au cadre budgétaire;
·
que le prélèvement de capital soit maintenu et
accru de 2 % (20 M$) en 2010.
Le 31 octobre
2008, la province a dévoilé les résultats de l’Examen provincial-municipal du
financement et du mode de prestation des services. Bien qu’il n’y ait aucune
incidence nouvelle pour la Ville d’Ottawa quant à son budget de 2009, ce ne
sera plus le cas en 2010. Au fur et à mesure que les détails de cette annonce
seront rendus publics, ils seront incorporés dans les prévisions de la Ville
pour l'année à venir. Les trois conséquences majeures sur le budget de la Ville
qui découlent de cette annonce sont les suivantes :
·
Le transfert des coûts du programme Ontario au
travail à la province à compter de 2010 et jusqu’en 2018, moment auquel les
30 M$ de coûts actuels de la Ville seront pris en charge par la province;
·
Le transfert des coûts de sécurité pour les
tribunaux par les services de police à compter de 2012 et jusqu’en 2018, moment
auquel les 5 M$ de coûts actuels de la Ville seront pris en charge par la
province;
·
Diminution de 10 M$ de la subvention du Fonds de
partenariat avec les municipalités de l’Ontario à compter de 2010, pour
refléter la diminution des coûts des services sociaux de la Ville.
Le
cadre budgétaire renferme divers cibles et principes qui ont été pris en compte
pour élaborer les prévisions budgétaires de haut niveau pour 2010
et 2011. Voici les plus importants principes et cibles :
·
respecter un budget financièrement viable d’ici
2010;
·
éliminer progressivement les sources de revenus
ponctuelles pendant le mandat du Conseil;
·
veiller à ce que les augmentations de taxes ne
dépassent pas le taux d’inflation dans la majorité des exercices;
·
éliminer graduellement l’écart lié à l’entretien
des actifs et assurer la durabilité de ces derniers.
Le personnel de divers services a examiné les
pressions budgétaires sur les coûts et les moyens de compensation pour les
prévisions de 2010 et de 2011. Il les a ensuite mis à jour à partir
des données du budget de 2008. Combiné aux orientations du Conseil,
l’examen a permis de dégager les prévisions suivantes.
Tableau 10
|
2010 (M$) |
2011 (M$) |
Hausse
des coûts pour maintenir les services existants |
46 |
45 |
Hausse
des coûts des services exigés par la loi |
13 |
11 |
Hausse des coûts résultant de
l’expansion des services (croissance) |
39 |
23 |
Hausse du prélèvement
de capital |
20 |
- |
Hausse des coûts
découlant des nouveaux besoins |
26 |
11 |
Élimination des
recettes ponctuelles de l’année précédente |
13 |
- |
Rajustement du
budget de base |
5 |
|
TOTAL |
162 |
90 |
|
|
|
Diminution des
coûts en raison des transferts vers la province |
(21) |
(21) |
Frais imposés
aux usagers et tarifs de transport en commun |
(10) |
(5) |
Gains en matière
d’efficacité de la gestion |
(51) |
- |
Recettes
ponctuelles pour l’année en cours |
0 |
- |
Hausse des
évaluations |
(17) |
(17) |
Hausse de
l’impôt sur le capital (2 %/-) |
(20) |
- |
Hausse de taxes
à l’échelle de la Ville (2 %/2 %) |
(23) |
(25) |
TOTAL |
(142) |
(68) |
Réductions requises |
20 |
22 |
Le document sur le budget contient les prévisions
pour 2010 et 2011 à l’échelle des services et énonce les hypothèses de haut niveau ayant servi à leur
élaboration. Le personnel a utilisé les données les plus fiables à sa
disposition, mais les résultats diffèrent souvent en raison de la nature
imprévisible de certaines des hypothèses. Voici quelques‑uns des
principaux résultats qui pourraient avoir une incidence négative sur les
prévisions :
·
conformément à l’orientation du Conseil,
l’utilisation des recettes ponctuelles est éliminée dans la prévision
de 2010;
·
la hausse des évaluations ne continue pas selon
un taux de 2 %;
·
la gestion n’est pas en mesure d’atteindre les
objectifs en matière d’efficacité visés;
·
l’inflation augmente de plus de 2 % par
année pour les matériaux et les contrats, ou le coût de l’énergie augmente de
plus de 5 % pour le diesel et de 6 % pour l’électricité;
·
la charge de travail d’Ontario au travail augmente
en raison du ralentissement économique prévu;
·
la province n’est pas en mesure de procéder au
transfert complet ou élimine la subvention de la Ville en vertu du Fonds
de partenariat avec les municipalités de l’Ontario par suite du transfert
·
la Ville ne peut retenir le volet éducation
des taxes découlant de la vente des édifices du gouvernement fédéral au secteur
privé;
·
les règlements de conventions dépassent les
niveaux prévus pour la période comprise entre 2009 et 2011.
Les budgets
d’immobilisations pour 2009 à 2011, financés par les recettes fiscales, ont été
élaborés à partir de directives pluriannuelles approuvées par le Conseil. Une description de chaque directive ainsi
que son incidence sur le budget des immobilisations est présentée ci-dessous.
Orientation no 11. Projets de
renouvellement des immobilisations
a) Continuer
les prélèvements sur les immobilisations en faveur des projets de
renouvellement des infrastructures;
b) Allouer
les fonds supplémentaires aux infrastructures dont le statut de renouvellement
pourrait être changé en statut de remplacement;
c) Soumettre
une liste des projets de renouvellement des infrastructures par priorité au
Conseil municipal, accompagnée des prévisions préliminaires du budget des
immobilisations.
Le plan financier
à long terme III révèle un écart de financement d’environ 1 milliard de dollars
pour ce qui est du renouvellement des actifs de la Ville, au cours des dix
prochaines années. Vingt M$
supplémentaires se doivent d'être ajoutés à la catégorie de renouvellement
chaque année, et ce, pour les trois prochaines années, en vue de combler cet
écart. Les fonds supplémentaires sont
alloués à des projets servant à éviter que l’actif ne passe du statut de
renouvellement au statut de remplacement. Les autres projets devant être pris en compte
dans les 40 M$, soit les 20 M$ approuvés en 2008 et les 20 M$ supplémentaires
proposés pour 2009, sont passés en revue dans le document sur les prévisions
budgétaires et détaillés au document 6.
Outre les
recommandations énoncées ci-dessus, le Conseil a par ailleurs instauré les
principes suivants aux fins de piloter le développement du budget des
immobilisations.
d) Augmenter
le montant des emprunts selon l’évaluation des besoins;<0}
e) Augmenter
provisoirement le montant des emprunts en vue de supprimer plus rapidement
l’écart concernant le renouvellement des immobilisations. <0}
Le montant de
l’emprunt généralement autorisé par la Ville pour financer toute nouvelle
demande de projet d’immobilisations est de 40 M$ par an environ. Ce chiffre
correspond au montant actuel de l’emprunt qui est levé dans l’année. Le cadre
budgétaire a défini que le montant visé pour le service de la dette (les
versements annuels de l'intérêt et les remboursements annuels du capital), que
ce soit pour les services financés par les taxes ou ceux financés par les
tarifs, ne devait pas dépasser les 7,5 pour cent des propres recettes de la
Ville. Le ratio actuel de la Ville est
de 5,06 %. En outre, l’augmentation prévue
par le cadre budgétaire des frais de
service de la dette pour les projets annuels non de « patrimoine »,
ne doit pas dépasser un quart d’un pour cent des taxes foncières ou de 2,6 M$
en 2008. Cette année, l’emprunt supplémentaire en sus de la base des 40 M$ pour
les projets non de « patrimoine » s’élève à 20 M$, ce qui exigera un
service de dette estimé à 2,9 M$ en 2012 (Emprunt sur dix ans, basé sur un taux
d’intérêt de 5%). Si l’on prend en
compte le facteur croissance, on prévoit qu'une augmentation de 2,9 M$ en 2011
représentera moins d’un quart d’un pour cent de l'imposition dans l'année.
Orientation no 12 Utiliser
les principes sur le financement actuel des redevances d'aménagement en vue
d'établir quand les projets liés à la croissance peuvent commencer.
Par définition,
tout projet lié à la croissance de la Ville doit être financé en partie par des
redevances d’aménagement. Les principes de financement servent à établir quand
un projet peut être entrepris, selon que le projet se révèle nécessaire ou pas
dans le cycle général d’aménagement, et selon les redevances d’aménagement
ayant déjà été recueillies.
La sélection des projets envisagés dans le
budget des immobilisations pour 2009 à 2011 se fait à partir d’un prévisionnel
des redevances d’aménagement qui seront reçues au cours des trois prochaines
années et de la mise en application des principes de financement. Un nouveau règlement municipal sur les
redevances d'aménagement devant être institué en 2009, les prévisions
budgétaires pour 2010 peuvent s’en trouver affectées si les modifications dudit
règlement sont importantes.
Orientation no
13 Créer une enveloppe de
financement pour entreprendre des initiatives stratégiques au cours des trois
prochaines années en ce qui concerne les immobilisations.
Dans le cadre du rapport sur les directives
budgétaires pour 2009, le personnel a présenté une liste des projets
d'initiative stratégique recommandés (excepté tout projet lié au transport en
commun ainsi que tout projet doté de sources de financement déterminées) pour
2009 et 2010, projets préalablement approuvés en 2008 par le Conseil lors du
processus associé au budget des immobilisations. Le personnel a étudié les priorités de mandat énoncées par le
Conseil et a recommandé des projets dont le montant total s’élève à 65 M$ par
an pour la période de 2009 à 2011. Ces
projets sont répertoriés en détail dans le document intitulé « Prévisions
budgétaires préliminaires pour le fonctionnement et les immobilisations –
budget auxiliaire ».
Le 25 août 2008, le gouvernement de l’Ontario a
annoncé, dans le cadre de la Loi de 2008
permettant d’investir dans l’Ontario, que la Ville d’Ottawa recevra
77,3 M$ pour appuyer ses projets d’immobilisations. Ces fonds ont été
inclus dans le budget des immobilisations de 2009 et ont été attribués aux
initiatives relatives aux immobilisations qui font suite aux priorités établies
par le Conseil. Le tableau suivant présente une ventilation des projets recommandés
aux fins du financement par les recettes provinciales, en fonction des
priorités du Conseil sur lesquels ces projets sont axés.
|
Recettes
découlant de la Loi permettant d’investir dans l’Ontario |
|
Priorité : Environnement |
||
Fonds de la rivière des Outaouais (contenu dans le budget des services d’eau/d’égouts) |
33 000 000 $ |
|
Caractéristiques urbaines naturelles – achat de terres écologiquement vulnérables |
7 750 000 $ |
|
Projets d’assainissement environnemental |
2 000 000 $ |
|
Programme d’amélioration énergétique |
1 000 000 $ |
|
Plan sur le cyclisme |
700 000 $ |
|
Programme de renouvellement intégré – volet routier de projets intégrés comprenant la séparation des égouts |
500 000 $ |
|
Total |
|
44 950 000 $ |
Priorité : Collectivité |
||
Agrandissements de centres communautaires – agrandissements importants aux centres communautaires de Greenboro, d’Overbrook et de Pinecrest |
4 475 000 $ |
|
Casernes de pompiers – nouvelles casernes dans le sud et l’ouest d’Ottawa |
3 875 000 $ |
|
Bibliothèque du district Ouest |
1 450 000 $ |
|
Accessibilité |
1 000 000 $ |
|
Total |
|
10 800 000 $ |
Priorité : Logement social |
||
Renouvellement
du logement social – renouvellement du parc de logements sociaux |
11 550 000 $ |
|
Total |
|
11 550 000 $ |
Priorité : Transport en commun |
||
Projets de transport
en commun à soumettre après l’adoption du Plan directeur des transports |
10 000 000 $ |
|
Total |
|
10 000 000 $ |
FINANCEMENT TOTAL |
|
77 300 000 $ |
Cette attribution
des fonds permet au Conseil d’aborder diverses questions de longue date liées à
la catégorie des initiatives stratégiques du budget des immobilisations
(29 M$), de contribuer aux nouvelles infrastructures requises pour appuyer
la croissance (4,8 M$), de soutenir les travaux d’immobilisations requis
pour assainir la rivière des Outaouais (33,5 M$) et de contribuer à la
réalisation des nouvelles priorités en matière de transport en commun
(10 M$). L’affectation de 10 M$ en financement provincial qui servira
aux projets liés au transport en commun sera établie de façon définitive
lorsque le budget des immobilisations pour le transport en commun sera présenté
au Conseil à la suite de l’approbation du Plan directeur des transports.
Orientation no
14 Création par la Ville d’un
prélèvement d’impôt séparé sur les immobilisations, qui sera augmenté par une
hausse d’imposition équivalente de deux pour cent (20 M$) en 2008 et de deux
pour cent supplémentaires (20 M$) en 2009 et 2010.
Conformément aux directives du Conseil, le
personnel a institué un taux d'imposition foncière séparé pour le prélèvement
d'impôt sur les immobilisations. En
outre, la facture de taxes présente désormais des renseignements fiscaux
supplémentaires qui révèlent le montant d'impôts fonciers recueillis pour
financer les projets d'immobilisations et le remboursement des frais d'emprunt.
La mise en place des précédentes directives a donné
lieu à un programme pour les immobilisations financées par les recettes
fiscales proposé à 314 M$ pour 2009, 373 M$ pour 2010 et 369 M$ pour 2011. Le
budget 2009 proposé pour les immobilisations s'élève au total à 355 M$, la
différence étant la partie du programme intégré des routes, des eaux et des
égouts, financés par les tarifs. Les
parties de ces projets dont le financement provient des tarifs ont été incluses
en vue de montrer la valeur totale des projets. L’élément financé par les tarifs a été recommandé par le Comité
de l’urbanisme et de l’environnement et sera présenté au Conseil le 12
novembre.
Le montant des dépenses attribuables à
chacun des domaines fonctionnels en 2009 a été réparti sur trois catégories
d'immobilisations (renouvellement, croissance et initiative stratégique), dont
vous trouverez un résumé ci-dessous. Le
domaine des routes et des structures comprend la partie des projets, au sein du
programme intégré des routes, des eaux et des égouts, qui est financée par les
recettes fiscales.
Tableau
12
Domaine
fonctionnel |
Renouvelle-ment de l’actif |
Croissance |
Initiatives stratégiques |
TOTAL |
|
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Routes
et structures |
76,379 |
74,985 |
5,435 |
156,799 |
Parcs
et loisirs |
21,615 |
8,207 |
11,400 |
41,222 |
Affaires
gouvernementales |
15,644 |
194 |
23,690 |
39,528 |
Incendies / Ambulances / Mesures
d’urgence |
13,385 |
15,785 |
1,315 |
30,485 |
Services
de gestion des déchets solides |
2,643 |
- |
1,040 |
3,683 |
Services
de bibliothèque |
2,200 |
10,750 |
1,560 |
14,510 |
Environnement |
2,446 |
- |
10,031 |
12,477 |
Services
culturels |
1,591 |
- |
50 |
1,641 |
Services
de garde d’enfants |
569 |
- |
511 |
1,080 |
Soins
de longue durée / Santé publique / Logement |
901 |
- |
11,550 |
12,451 |
Services
des règlements municipaux<0} |
486 |
- |
- |
486 |
TOTAL |
137,859 |
109,921 |
66,582 |
314,362 |
Ces projets sont financés par les sources suivantes.
Source |
Renouvellement de l’actif |
Croissance |
Initiatives
stratégiques |
TOTAL |
|
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Millions de dollars |
Recettes
provenant de la province ou autre |
2,905 |
5,325 |
26,475 |
34,705 |
Contributions
des réserves d’immobilisations |
85,171 |
2,002 |
28,562 |
115,735 |
Emprunt
tiré des recettes fiscales |
48,802 |
4,218 |
7,201 |
60,221 |
Redevances
d’aménagement / Emprunt sur les redevances d'aménagement |
981 |
98,376 |
4,344 |
103,701 |
TOTAL |
137,859 |
109,921 |
66,582 |
314,362 |
Certains des projets d'immobilisations dont le
financement est prévu entre 2008 et 2010 entraîneront des frais de
fonctionnement pour la Ville. Ces
projets sont essentiellement issus des catégories de croissance et
d’initiatives stratégiques des immobilisations
Les frais supplémentaires découlent de la nécessité d'exploiter et
d'entretenir l'actif d'immobilisation une fois qu’il a été construit ou acheté. L’impact sur l’exploitation pour les projets
compris dans le budget des immobilisations pour 2008 à 2010 est défini pour
chacun d’entre eux. Un résumé de
l’impact sur l'exploitation en général est présenté ci-dessous.
Tableau 14
Année où il y a incidence sur le budget lié
au fonctionnement |
Impact prévu du fonctionnement des projets
d’immobilisations Millions
de dollars |
2009 |
7,872 |
2010 |
3,856 |
2011 |
4,827 |
Le livre auxiliaire du budget
identifie également les projets d'immobilisation pour les années 2012 à 2018.
Aucune directive n’ayant été fournie concernant l'élaboration du budget pour
ces années spécifiques, la liste des projets :
·
ne reflète aucune autre augmentation de
financement pour ce qui est des projets de renouvellement;
·
ne reflète aucun des principes de financement en
matière de redevances d’aménagement pour ce qui est des projets liés à la
croissance;
·
ne comprend aucun projet d’initiative
stratégique, puisque aucune directive n’existe actuellement après 2011.
En tant que telle, cette liste peut servir à titre
indicatif à connaître les projets pouvant être entrepris par la Ville, mais ne
peut constituer une liste définitive des projets que la Ville entreprendra.
Bien que le document
budgétaire et son format aient été considérablement révisés en 2005, le
processus d’amélioration continue de la Ville repose essentiellement sur les
commentaires au sujet du contenu et de l’utilité de l’information. Même si ces
documents contenaient beaucoup d’information sur les besoins liés aux budgets
de fonctionnement et d’immobilisations des Services municipaux, ils étaient
souvent considérés par bon nombre de personnes comme difficiles à consulter.
La Ville a retenu les services de la société d’experts-conseils
Plamondon & Associates pour revoir le contenu et la présentation du
document en fonction des commentaires des conseillers et d’un examen des
pratiques exemplaires. L’objectif du projet était de déterminer comment on
pouvait améliorer le document de façon à ce qu’il soit moins volumineux tout en
fournissant des renseignements clairs et concis qui répondent aux besoins des
conseillers lorsqu’ils prennent des décisions.
À la suite de cette révision, un nouveau
format a été entériné par le Conseil et présente les besoins budgétaires selon
les sections suivantes :
1) Budget en bref – Contient
des renseignements de haut niveau sur des statistiques municipales générales
comme la population, la démographie et l’inflation, ainsi que des données budgétaires
de haut niveau sur les frais imposés aux usagers, les augmentations des frais
de fonctionnement nécessaires au maintien des services municipaux, à la mise en
œuvre de nouveaux programmes et à la résolution des problèmes de croissance,
les dépenses en matière de rémunération et de dotation, les dépenses en
immobilisations et les positions des fonds de réserve.
2) Sommaire – Contient
des tableaux séparés qui permettent de faire un « zoom avant » sur
les recettes et les dépenses en commençant par :
·
Le sommaire du budget de fonctionnement
o
Sommaire de haut niveau des recettes et des dépenses
de fonctionnement totales (propres aux programmes et services municipaux) de
l’année précédente, budget et prévisions de 2009 et prévisions pour les deux
prochaines années;
o
Dépenses liées aux immobilisations – contributions
aux fonds de réserve et aux frais de la dette publique;
o
Toutes les autres dépenses.
Les recettes pour ce sommaire du budget de
fonctionnement sont ensuite présentées selon le type de recette : impôt
foncier, transferts fédéraux et provinciaux, frais imposés aux usagers et
divers autres flux de rentrées.
Les tableaux suivants de cette section
présentent les renseignements suivants pour chaque service et direction :
o
les recettes, les dépenses et les besoins nets;
o
les modifications nécessaires en 2009 découlant des
pressions sur les coûts ou les recettes, catégorisées comme suit :
§
Rajustements au budget de base associés aux
résultats réels de 2008;
§
Maintien – besoins supplémentaires pour l’exécution
des programmes actuels en fonction des normes de service approuvées;
§
Législatif – augmentations nécessaires à l’exécution
des programmes provinciaux à coûts partagés et conséquences des nouvelles lois
provinciales ou fédérales;
§
Croissance – ressources supplémentaires nécessaires
pour entretenir les nouvelles infrastructures, annualiser les expansions des
programmes de 2008 et respecter les demandes en matière de programmes découlant
de la croissance de la population;
§
Nouveaux services/besoins – augmentations
nécessaires pour mettre en œuvre les nouveaux programmes découlant des rapports
du Conseil, des recommandations du Vérificateur général, des initiatives de
transformation organisationnelle ou des rapports en attente du personnel.
Comprend également les besoins supplémentaires en matière de financement
unique;
§
Efficience – reflète les objectifs de gestion sur
trois ans approuvés par le Conseil;
§
Frais imposés aux usagers – recettes augmentées à la
suite des augmentations des frais imposés aux usagers à la demande du Conseil.
o
les modifications des besoins en dotation (ETP –
équivalents temps plein);
o
les dépenses classées par type – rémunération,
fournitures et approvisionnement, subventions;
o
les positions des réserves de capital – présentation
des soldes d’ouverture et de clôture des fonds de réserve de la Ville ainsi que
des transferts et contributions projetés;
o
la répartition des coûts entre les services – pour
les services offerts pour soutenir les programmes et services opérationnels.
3)
Services -
Cette section comprend des renseignements budgétaires sur chaque service,
c’est-à-dire les recettes, les dépenses et les besoins nets pour chacune des
directions du service. Les modifications des besoins en ressources – dépenses,
recettes et dotation – pour 2009 sont exposées et fondées sur les meilleurs
renseignements disponibles à ce moment et sur l’expérience de 2008. Ces
modifications sont classées selon les catégories décrites précédemment.
Des tableaux supplémentaires sont
ajoutés :
o
Notes explicatives – notes sur les résultats
projetés pour 2008 et sur la justification des modifications proposées pour les
besoins budgétaires de 2009;
o
Frais imposés aux usagers – modifications proposées
pour les frais de 2009 des programmes et services municipaux;
o
Indicateurs de résultats – présentation des
indicateurs de rendement principaux portant sur des programmes spécifiques (des
efforts supplémentaires sont déployés pour élaborer des indicateurs
significatifs pour tous les programmes);
o
Options budgétaires – modifications proposées pour
les programmes ou augmentations des frais pour soutenir l’orientation du
Conseil en matière d’impôt foncier;
o
Projets d’immobilisations – liste sommaire des
projets d’immobilisations proposés pour 2009 et information sur le financement
(tous les détails sur les projets sont fournis dans le document budgétaire
supplémentaire de 2009).
Seuls les
programmes et services financés par les taxes municipales sont présentés dans
le livre budgétaire qui sera déposé auprès du Conseil le 4 novembre. L’ébauche
des besoins budgétaires pour les services de police sera déposée auprès de la
Commission de services policiers d’Ottawa et se trouve dans un document séparé.
Les besoins budgétaires des divisions de l’eau et des eaux usées, qui sont financés
par les frais imposés aux usagers, ne sont pas représentés dans ce document
puisqu’ils ont été déposés auprès du Comité de l’urbanisme et de
l’environnement de la Ville, qui les a examinés, et seront présentés au Conseil
le 12 novembre 2008.
De plus, il est
important de noter que les besoins en immobilisations pour le réseau de
transport en commun ne sont pas inclus dans ce document à la demande du
Conseil. Ces besoins seront présentés séparément au Comité et au Conseil en
janvier pour permettre au Conseil d’effectuer un examen complet du Plan
directeur des transports proposé.
Durant l’examen du budget de
fonctionnement de 2008 pour les Services administratifs effectué plus tôt cette
année, les membres du Sous-comité du plan financier à long terme de la Ville
ont établi que le processus budgétaire de 2009 doit comprendre un examen
critique rigoureux du budget avant son dépôt. Cet examen détaillé visait à
donner plus de temps au Conseil pour se concentrer sur l’établissement de
priorités et de rendre le document budgétaire plus précis et plus simple.
Par conséquent, la Ville a retenu
les services de la société d’experts-conseils
Plamondon & Associates pour formuler des recommandations sur la
conception et le fonctionnement d’un Comité d’examen critique du budget. La
conception devait être orientée par la consultation des conseillers et l’étude
des pratiques exemplaires.
À partir des recommandations
présentées par cette société, le Conseil a approuvé le processus selon lequel
les six comités permanents de la Ville devaient effectuer l’examen du budget
pour leur champ de responsabilité. Les membres de chaque comité devaient
comprendre un président et un vice-président, ainsi que le maire ou un
mandataire et le directeur municipal, le trésorier, le directeur municipal
adjoint du service examiné, le gestionnaire de la planification financière et
Bob Plamondon, de Plamondon & Associates.
Le mandat de chacun des comités
pendant ces séances d’examen critique était d’étudier et de contester, si
nécessaire, les présomptions et risques principaux sous-jacents des résultats
réels projetés, le budget de base de 2008 et les pressions budgétaires pour
2009. Cette fonction d’examen critique a permis d’examiner les hypothèses liées
aux risques, les frais imposés aux usagers, les autres estimations de recettes,
ainsi que toute autre question considérée comme importante et méritant
l’attention du Conseil et de la collectivité.
Les résultats de ces réunions, qui
se sont tenues entre le 17 et le 31 octobre, ont été résumés et sont ci-joints
au document 7.
Conséquences
prévues sur le propriétaire résidentiel moyen
Pour les années d’imposition 2009 à 2012, la
valeur des immeubles en Ontario sera établie par la Société d’évaluation
foncière des municipalités, la date d’évaluation étant le 1er
janvier 2008. Bien que la Ville ne profite pas de la réévaluation de la valeur
des propriétés par une augmentation des recettes fiscales, la réévaluation
permettra le transfert du fardeau fiscal en fonction des catégories d’immeubles
et le transfert au sein des catégories, en particulier au sein de la catégorie
de l’impôt foncier résidentiel.
Les augmentations d’impôt liées à la
réévaluation seront atténuées au moyen d’un programme appliqué progressivement
sur quatre ans pour toutes les catégories. Cependant, certaines propriétaires
subiront quand même des augmentations d’impôt plus importantes que
l’augmentation générale prévue au budget municipal.
La politique en matière d'impôt provincial
exige que les augmentations d’impôt budgétaire ne puissent être répercutées sur
les catégories d’impôt ayant un coefficient fiscal inférieur au niveau
déterminé à l’échelon provincial. La
province a déjà fourni des règles qui permettront à la Ville d’imposer une
augmentation d’impôt à la catégorie des biens à usage commercial à Ottawa à la
moitié du taux établi pour la catégorie résidentielle. Si l’augmentation
d’impôt adoptée est de 4,9 %, l’augmentation d’impôt résultante dans la
catégorie commerciale correspondra à 3,5 % et à 5,4 % dans la catégorie résidentielle.
Une augmentation d’impôts de 5,4 % représente environ 148 $ par an pour une
résidence moyenne.
Les résidents des
zones rurales reçoivent des services de transport en commun et d’incendie moins
importants et paient donc moins d’impôt que les résidents des zones urbaines.
La répartition précise de l’augmentation des coûts pour ces secteurs de service
entre les zones urbaines et rurales est inconnue pour le moment. Par
conséquent, les chiffres présentés ci-dessus sont seulement préliminaires.
Les incidences de ce budget sur le milieu
des affaires sont présentées dans le document et les prévisions budgétaires, et
sont également résumées dans la présente section du rapport.
Étant donné la nouvelle cotisation à mettre
en œuvre au cours de l’année d’imposition 2009, le mouvement vers une
imposition à évaluation en fonction de la valeur actuelle (CVA) complète sera
vraisemblablement interrompu. L’importance de la récupération nécessaire ne
sera pas connue avant que la politique d’imposition ne soit établie, car sans
l’adoption de coefficients neutres, il y aura un déplacement du résidentiel
vers le commercial.
Il existe un certain nombre d’options en
matière de réduction des services ou d’augmentation des revenus qui auront une
incidence sur le milieu des affaires. Les plus importantes comprennent :
·
des augmentations des frais de demande
d’aménagement associés au lotissement, au plan d’implantation et à l’inspection
en vue d’augmenter le recouvrement des coûts;
·
un financement réduit pour le Centre de recherche
et d'innovation d'Ottawa (OCRI) qui comprend maintenant le Conseil
bioscientifique d’Ottawa;
·
un soutien moindre pour le programme de
développement économique de la Ville;
·
une proposition visant à imposer des frais
administratifs aux zones d’amélioration commerciale pour les services
financiers offerts actuellement par la Ville.
Incidence sur les zones rurales
L'incidence sur le
contribuable rural figure dans la section portant sur les répercussions fiscales
générales. Les options en matière de réduction qui auront une incidence sur les
résidents ruraux comprennent :
·
la réduction
du programme de creusement de fossés le long des routes;
·
l’élimination
de la réduction de la poussière sur les chaussées en gravier.
Les séances de consultation sur les budgets
préliminaires de fonctionnement et des immobilisations prendront la forme de
réunions de quartier animées par les conseillers et d’exposés faits par des
délégations devant le comité plénier (Conseil).
Le rapport décrit les conséquences financières des
mesures proposées.
Document 1 Augmentation des
frais imposés aux usagers pour réduire le niveau de subventionnement
Document 2 Report des
dépenses liées aux nouveaux services proposés
Document 3 Rajustement du
financement pour refléter l’appui provincial actuel
Document 4 Accélération de
l’atteinte de l’objectif de recouvrement des coûts du transport en commun de
55 %
Document 5 Modifications
apportées aux services existants
Document 6 Travaux
d’immobilisations supplémentaires
Document 7 Resumé
des groupes de travail affectés au défi budgétaire
SUITE À DONNER
Les budgets seront modifiés en fonction des
décisions du Conseil.